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Le ministre des Finances du Soudan annonce un redressement économique
Le ministre des Finances et de la Planification économique du Soudan, Gabriel Ibrahim, a déclaré que l’économie de son pays reste solide et qu’il n’y a pas eu l’effondrement prévu en raison de la guerre en cours dans le pays.
Amélioration des recettes fiscales
Selon Ibrahim, il y a eu une amélioration dans la collecte des recettes grâce aux mesures prises par le gouvernement pour remédier à la faiblesse des revenus. Parmi ces mesures figurent :
- Élargissement de la base fiscale
- Poursuite des efforts pour mettre en œuvre la transformation numérique
Il a souligné que 30 % des recettes nationales sont redistribuées aux États via le Bureau du gouvernement fédéral.
Bilan de la production agricole
Au cours d’une conférence de presse tenue jeudi au complexe ministériel de Port-Soudan, le ministre a révélé qu’il existe une production suffisante de maïs et de blé pour répondre aux besoins de consommation. Il a précisé que le ministère des Finances s’engage à acheter la production des agriculteurs et à la redistribuer aux États selon le mécanisme approuvé.
Défis économiques
Ibrahim a également souligné que la subsistance des citoyens constitue un défi majeur pour le gouvernement, qui s’efforce de fournir de la nourriture gratuitement à ceux qui ne peuvent pas se la procurer. De plus, il a affirmé l’engagement de l’État à couvrir les frais de transport de l’aide humanitaire au profit des citoyens.
Réponses aux préoccupations des journalistes
En réponse aux questions des journalistes, le ministre a expliqué que le fonds bancaire créé par la Banque centrale du Soudan vise à fournir la monnaie nécessaire pour répondre à l’approvisionnement de produits de base pour les citoyens.
Stabilité des taux de change
Ibrahim a ajouté qu’il continuait à œuvrer pour stabiliser le taux de change, considérant cela comme une priorité essentielle, tout en menant des efforts pour réformer le système bancaire, affecté par la guerre.
Plans pour la reconstruction
Le ministre a également mentionné que l’État avait pris les devants en matière de reconstruction après la fin de la guerre, avec la formation d’une commission pour évaluer les pertes et dommages subis par le pays et établir un plan pour y remédier, en s’appuyant éventuellement sur des experts externes pour la mise en œuvre.