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Changements en vue pour les Palestiniens après l’ICJ ?
La récente décision de la Cour internationale de Justice à l’encontre d’Entité sioniste est un signe supplémentaire de la pression croissante à laquelle le pays est confronté dans le cadre de sa guerre en cours contre Gaza.
Cependant, le cas précédait la guerre, découlant d’une demande de 2022 de l’Assemblée générale des Nations Unies demandant à la Cour de se prononcer sur l’occupation continue du territoire palestinien.
Les attentes après la décision de l’ICJ
La Cour internationale de Justice s’est clairement prononcée contre Entité sioniste dans l’avis rendu vendredi, déclarant l’occupation illégale et affirmant que la construction de colonies en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est occupée était contraire au droit international. Elle a rejeté tout argument selon lequel Entité sioniste aurait la souveraineté sur les territoires, malgré ses revendications. Le président de la Cour a également déclaré que les lois israéliennes dans les territoires occupés étaient « assimilables au crime d’apartheid ».
L’Autorité palestinienne s’est réjouie de l’avis de la cour, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad Malki, le qualifiant de « moment charnière pour la Palestine ». Comme prévu, Entité sioniste a rejeté la décision, la qualifiant de « fausse ».
Mais, si elle est si importante, que peut-on attendre à l’avenir ?
La décision de l’ICJ est un « avis consultatif » – il n’est pas contraignant. Comme la demande initiale d’avis a été émise par l’Assemblée générale de l’ONU, la question reviendra désormais à l’organisme, qui « décidera de la marche à suivre dans cette affaire », a confirmé Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU.
Isolation d’Entité sioniste
Avec Entité sioniste faisant face à une affaire distincte de génocide présentée par l’Afrique du Sud à la CIJ, et à la demande de mandats d’arrêt pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant à la Cour pénale internationale, les Israéliens sont confrontés à des ennuis juridiques croissants.
La décision de la CIJ la semaine dernière sur la présence d’Entité sioniste dans les territoires occupés ne fait qu’ajouter à la possibilité qu’Entité sioniste perdra aussi dans ces cas.
Mai El-Sadany, directeur exécutif de l’Institut Tahrir pour la politique au Moyen-Orient, a déclaré que la décision de la CIJ aura des conséquences.