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Chantage à la sextape: verdict autour du maire de Saint-Etienne

by charles
France

Chantage à la sextape au cœur de Saint-Étienne : le maire Gaël Perdriau est au centre d’un procès et des verdicts publiés par plusieurs médias. Deux mois après le début du jugement, les chiffres et les détails du dossier varient selon les dépêches, et les réactions publiques restent mesurées. Ce récit synthétise les faits tels qu’ils ont été présentés et les conséquences potentielles pour la mairie.

Verdict et répercussions sur la mairie

Le jugement a été rendu au tribunal correctionnel de Lyon le 1er décembre 2025. Différentes dépêches publient des chiffres différents sur la peine principale et l’inéligibilité des mandats. Selon Le Progrès, Gaël Perdriau a été condamné à 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate; dans certains comptes, l’amende évoquée est de 50 000 €. D’autres médias indiquent une peine de 5 ans de prison, dont 4 ans fer mes, et 5 ans d’inéligibilité, avec ou sans exécution immédiate. Ces écarts reflètent les variations typiques entre dépêches et les précisions qui évoluent au fil des publications.

  • Selon Le Progrès: 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité, exécution immédiate; amende de 50 000 € selon certains comptes.
  • Selon RTL et L’Est Républicain: 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité, avec exécution immédiate.
  • Autres articles évoquent 5 ans de prison, dont 4 fermes, et 5 ans d’inéligibilité, parfois associée à des nuances selon les prévenus.

La juge a également été citée sur la gravité des faits. « Monsieur, vous ne pouvez plus être le maire de Saint-Étienne », a-t-elle déclaré à l’issue du délibéré. La défense a répliqué en soulignant que Perdriau « n’a jamais eu la vidéo et aucun écrit ne montre qu’il a donné son aval à cette odieuse opération », alors que le maire a tenté de démontrer son innocence et d’obtenir le bénéfice du doute.

Gaël Perdriau au procès à Lyon en 2025
Gaël Perdriau au procès, selon les reportages.

Le procès a aussi éclairé le rôle des proches et des anciens collaborateurs. Selon Pierre Gauttieri, ancien directeur de cabinet, dès son élection en 2014 le maire aurait demandé « une solution pour tenir en respect Gilles Artigues », dont il doutait de la loyauté. L’idée de piéger son rival avec un escort-boy a été évoquée lors d’échanges avec Samy Kéfi-Jérôme et Gilles Rossary-Lenglet; Perdriau aurait ensuite donné son feu vert et pris en charge le volet financier du piège, notamment par deux subventions de 20 000 € reversées ensuite à Gilles Rossary-Lenglet, décrit comme l’indésirable « barbouze » de l’opération. La procureure avait alors évoqué « C’est lui qui avait les mains sur la manette nucléaire » comme signifiant le caractère décisionnaire du maire, même si les faits ont été mis en œuvre par d’anciens collaborateurs.

Gaël Perdriau lors d'un conseil municipal
Gaël Perdriau lors d’un conseil municipal, selon les reportages.

Discrepancies entre les dépêches sur les chiffres de la sanction

Les dépêches divergent sur le montant et la nature exacte de la sanction, reflétant les incertitudes propres à un dossier complexe et à des prononcés qui ont évolué au fil du temps. Certaines versions attribuent à Perdriau une peine de 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité, avec une exécution immédiate et une amende de 50 000 € dans certains comptes. D’autres titres évoquent 5 ans de prison dont 4 fermes et 5 ans d’inéligibilité, parfois accompagnés d’un sursis pour certains prévenus ou de nuances selon les prévenus concernés. Ces divergences sont françaises et apparaissent dans les dépêches reprises par les organes locaux et nationaux.

  • Selon Le Progrès: 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité, exécution immédiate; amende de 50 000 € dans certains comptes.
  • Selon RTL et L’Est Républicain: 4 ans de prison ferme et 5 ans d’inéligibilité, avec exécution immédiate.
  • Autres articles évoquent 5 ans de prison, dont 4 fermes, et 5 ans d’inéligibilité, parfois associée à des nuances selon les prévenus.

La réalité des peines a donc été présentée avec des variations importantes dans les titres et les détails, et les sources ont été claires sur les attributions. Dans ce paysage contradictoire, les avocats et les proches des prévenus suivent les communications officielles et les appels éventuels vers les juridictions compétentes.

Réactions et contexte

Depuis le début du dossier, Perdriau a maintenu sa position d’innocence et a signalé son intention de faire appel. « Je n’ai jamais eu la vidéo et aucun écrit ne montre qu’il a donné son aval à cette odieuse opération », a-t-il déclaré dans les échanges médiatiques, réaffirmant une position qu’il a répétée tout au long du procès. Gilles Artigues, l’ex-premier adjoint, a raconté son ressenti face à la situation, affirmant: « J’étais paralysé, je ne faisais plus rien. » Les témoins et les conseils ont mis en avant les enjeux démocratiques et la nécessité d’éclairer l’opinion publique sur les mécanismes qui ont mené à ce piège et sur les responsabilités qui en découlent.

Ce dossier touche directement la vie locale, car il engage la responsabilité d’un élu de longue date et soulève des questions sur les mécanismes de contrôle et de transparence au sein des administrations municipales et métropolitaines. Les réactions publiques restent partagées et les échéances judiciaires futures, notamment les appels éventuels, pourraient prolonger la tourmente politique à Saint-Étienne.

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