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Une rumeur sur la mort d’Elfriede Jelinek, écrivain autrichien et lauréat du prix Nobel de littérature en 2004, a circulé sur les réseaux sociaux et a été relayée par plusieurs médias allemands et autrichiens. Cependant, la nouvelliste de 78 ans a rapidement démenti cette information en affirmant qu’elle était toujours en vie.
Une nouvelle sensationnelle démentie
Ce mardi 17 juin, la nouvelle de la prétendue mort d’Elfriede Jelinek a fait le tour des réseaux sociaux, provoquant une onde de choc parmi ses lecteurs et admirateurs. Après avoir été contactée par l’AFP, Jelinek a déclaré avec humour : « Encore? C’est la seconde fois que je suis morte. Cela m’est déjà arrivé l’année dernière. Mais je suis toujours là ».
Origine du canular
La fausse information a été publiée pour la première fois sur le réseau social X par un compte se faisant passer pour une maison d’édition allemande, Rowohlt Verlag. Après un grand émoi, l’auteur du post, Tommaso Debenedetti, un journaliste italien connu pour ses canulars, a révélé qu’il s’agissait d’une blague. La maison d’édition a également démenti l’information sur X et Facebook.
Un dénonciateur des fausses nouvelles
Tommaso Debenedetti, qui a été décrit comme un professeur de lycée à Rome, a pour habitude de diffuser des fausses informations pour mettre en lumière l’imprudence des journalistes qui reprennent des nouvelles sans vérification. Ce n’est pas la première fois qu’il parvient à tromper les médias : en 2022, une députée avait demandé une minute de silence en hommage à un ancien chancelier autrichien déclaré mort par le même piégeur.
Elfriede Jelinek : une écrivaine incontournable
Résidant à Vienne, Elfriede Jelinek est l’une des figures les plus importantes de la littérature de langue allemande, largement lue et étudiée en France. Depuis 2009, elle fait partie des dix auteurs germanophones recommandés par l’éducation nationale. Son célèbre roman « La pianiste » a été adapté au cinéma par Michael Haneke en 2001. En 2004, elle a été honorée par le prix Nobel de littérature, rejoignant ainsi un cercle exclusif d’écrivains féminins.
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