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Alberto González Amador, le compagnon d’Isabel Díaz Ayuso, présidente de la région de Madrid, fait l’objet d’une enquête pour des dépenses fictives, selon des informations fournies par deux inspectrices de l’Agence Tributaire lors de leur témoignage devant la juge Inmaculada Iglesias.
Certifications sur les dépenses fictives
Les inspectrices ont confirmé l’existence de présumés gastos fictifs dans le cadre d’une enquête fiscale. Ces constatations ont été réalisées suite à une investigation qui implique également d’autres personnes. Ce témoignage s’est tenu après que González Amador ait refusé de se prononcer devant la magistrate le 24 février dernier, invoquant son droit de garder le silence sur les conseils de ses avocats.
Détails de l’enquête et des accusations
La juge interrogeait ce vendredi les inspectrices, qui ont élaboré des rapports fiscaux déterminant le présumé fraude fiscale imputé à González Amador. Les rapports indiquent que des dépenses fictives ont été détectées, reposant sur des factures émises par divers sociétés.
Lors des interrogatoires, la défense a soulevé des divergences « techniques » et « factuelles » concernant le contenu des rapports, justifiant la possible présentation d’un rapport expert pour étayer ses arguments.
Implications fiscales
L’enquête se concentre sur des indices de faits relevant de l’Impôt sur les Sociétés pour les exercices 2020 et 2021, ainsi que sur un présumé délit de falsification de document commercial. Des factures douteuses auraient été soumises dans le but de réduire la charge fiscale à payer.
Selon la juge, ces comportements frauduleux auraient entraîné une perte de recettes fiscales de l’État, estimée à 155 000 euros pour 2020 et 195 951 euros pour 2021.
Contexte de l’enquête
L’enquête a été initiée suite à un rapport de l’Agence Tributaire signalant des anomalies, notamment des gastos fictifs qui ne correspondent pas à des services réellement rendus. Le rapport évoque également un fraude fiscal estimé à plus de 120 000 euros.
Cette affaire soulève des interrogations sur la gestion fiscale de certains contribuables près du pouvoir, ce qui pourrait avoir des répercussions sur la réputation de la présidence régionale.