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À quelques mois des élections présidentielles américaines de 2024, le phénomène du « gender gap », soit l’écart de vote entre les femmes et les hommes, a pris une ampleur sans précédent. Alors que les intentions de vote se dessinent, un constat s’impose : les divergences entre les préférences électorales se creusent.
Un fossé électoral grandissant
Selon l’éditorialiste Michel Mompontet, cette année, les chiffres montrent que 52% des hommes prévoient de voter pour Donald Trump, tandis que 40% se disent en faveur de Kamala Harris. En comparaison, 58% des femmes envisagent de voter pour Harris contre seulement 37% pour Trump. Ce phénomène, connu sous le nom de « gender gap », souligne la polarisation croissante des choix électoraux entre les sexes.
Les raisons derrière l’écart
Mompontet souligne que cette différence est en partie liée aux attitudes traditionnelles des femmes qui votent souvent pour le parti démocrate. Par exemple, 90% des femmes noires optent pour ce parti. De plus, le niveau d’éducation joue un rôle crucial : plus une femme est instruite, moins elle est susceptible de voter pour Trump.
Un des sujets clés expliquant cet écart est le droit à l’avortement, qui est perçu comme une question centrale par de nombreuses électrices. Mompontet affirme : « C’est une question centrale, qui est très puissante dans l’électorat américain, et surtout l’électorat féminin. »
Les enjeux des élections de 2024
À l’approche des élections, la dynamique du gender gap pourrait avoir des conséquences significatives sur les résultats. Les débats actuels autour des questions de société, notamment les droits des femmes et l’éducation, continuent d’influencer les opinions et les choix des électeurs.