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Le nouveau président de la Géorgie, Mikheïl Kavelachvili, a prêté serment dimanche 29 décembre, en dépit d’une forte contestation populaire. Ancien sportif et figure de l’extrême droite géorgienne, Kavelachvili est loyal au parti Rêve géorgien, actuellement au pouvoir et souvent critiqué pour ses positions pro-Russie. Son investiture a été marquée par des manifestations de grande envergure.
Une investiture contestée
Près de 2 000 personnes se sont rassemblées aux abords du palais présidentiel dès l’aube pour protester contre l’investiture de Mikheïl Kavelachvili. La présidente sortante, Salomé Zourabichvili, en désaccord avec le gouvernement actuel, a appelé les citoyens à se réunir à cet endroit pour faire entendre leur voix. Elle a promis d’annoncer ses intentions lors de cet événement.
Les défis de Kavelachvili
Les pouvoirs de Mikheïl Kavelachvili, connu pour ses discours ultraconservateurs et ses positions anti-occidentales, sont principalement symboliques. Depuis l’annonce de son élection, survenue lors d’un suffrage indirect boycotté par l’opposition, il a dû faire face à la résistance de Salomé Zourabichvili. Cette dernière avait affirmé qu’elle ne quitterait pas ses fonctions tant que de nouvelles élections législatives ne seraient pas organisées.
La réponse de Zourabichvili
Malgré la pression, Salomé Zourabichvili a finalement annoncé qu’elle quitterait le palais présidentiel, tout en promettant de continuer son combat pour la légitimité de son mandat. Devant une foule de partisans, elle a déclaré : « Je reste la seule présidente légitime de la Géorgie. Je vais quitter le palais présidentiel pour me tenir à vos côtés, portant avec moi la légitimité, le drapeau et votre confiance ».
Images de l’événement