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Face à la propagation massive du virus H5N1, connu sous le nom de grippe aviaire lorsqu’il touche l’humain, une proposition controversée a émergé aux États-Unis. Robert F. Kennedy Jr., ministre de la santé, a suggéré une approche qui soulève des inquiétudes parmi les scientifiques et vétérinaires.
Une stratégie contestée
Au lieu d’opter pour l’abattage des volailles dans les élevages contaminés, Kennedy Jr. a déclaré que les agriculteurs *« devraient peut-être envisager la possibilité de laisser circuler le virus dans les troupeaux afin qu’ils puissent identifier les oiseaux et préserver ceux qui y sont immunisés »*. Cette déclaration a été faite à plusieurs reprises depuis début mars, notamment sur la chaîne conservatrice Fox News.
Le soutien au sein de l’administration
Bien que M. Kennedy ne soit pas un expert en agriculture, il n’est pas le seul à soutenir cette idée au sein de l’administration Trump. Brooke Rollins, la secrétaire d’État à l’agriculture, a également confirmé que *« certains agriculteurs sont prêts à faire un essai pilote pendant qu’ils construisent le périmètre de sécurité autour d’eux pour voir s’il est possible d’avancer avec l’immunité »*.
Réactions des experts
Cette proposition a suscité de vives réactions parmi les experts en santé publique et les professionnels du secteur agricole. Beaucoup craignent que laisser le virus circuler dans les élevages puisse avoir des conséquences imprévisibles sur la santé animale et humaine.