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Lecornu à Mâcon: la santé au centre du budget 2026

by charles
France

Sébastien Lecornu entame samedi son premier déplacement à Mâcon, où la santé est placée au cœur des priorités du gouvernement. La visite s’inscrit dans un contexte de concertations sur le budget 2026 et de tentatives d’entente avec les socialistes et les partenaires sociaux, tout en naviguant entre les pressions économiques et les enjeux publics. Le ministre, proche d’Emmanuel Macron, cherche à démontrer une méthode de dialogue et de pragmatisme autour du financement de la santé et des services publics.

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À Mâcon, Sébastien Lecornu place la santé au cœur des priorités gouvernementales

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Ce déplacement vise à afficher que la santé et le financement de l’action publique restent des axes centraux. Lecornu, élu local en Eure, a insisté sur la nécessité de trouver des terrains d’entente pour faire passer le budget sans nécessairement recourir à des reculs sur les services publics. La santé est présentée comme un témoin des choix budgétaires et de leur faisabilité dans le cadre d’un équilibre entre réduction des déficits et efforts de protection sociale. Le premier ministre a évoqué la nécessité de concertations et de méthodes renouvelées, afin d’avancer sur une feuille de route commune.

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Lecornu lors de son déplacement à Mâcon, axé sur la santé.

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En parallèle, les discussions avec les partis du socle commun — Renaissance, Horizons, MoDem et LR — visent à construire un socle d’accords sur des priorités partagées, selon des participants présents à ces échanges. Le contexte social demeure tendu, avec des mobilisations annoncées et un apport des partenaires sociaux à l’agenda budgétaire.

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Consultations et concertations se poursuivent pour faire passer le budget. Lecornu a reçu vendredi la CFDT et le Medef, et une rencontre avec la CGT est programmée lundi, dans une démarche de dialogue avec les acteurs sociaux.

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Dans ce contexte, les échanges évoquent la nécessité d’un compromis, potentiellement en repartant du plan de son prédécesseur François Bayrou, mais en écartant certaines mesures controversées, comme la suppression de deux jours fériés, afin d’éviter d’accentuer les tensions. « Il y a une grande colère » chez les salariés, a rapporté Marylise Léon, la patronne de la CFDT, à l’issue d’une entrevue vendredi avec le nouveau Premier ministre qui lui a dit travailler sur une « contribution des plus hauts revenus » dans le budget 2026.

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Par ailleurs, l’agence de notation Fitch a dégradé vendredi soir la note de la dette française, ce qui relance les débats sur la trajectoire budgétaire et les marges de manœuvre pour financer la santé et les services publics sans peser davantage sur les ménages.

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