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Nous sommes le 2 mai. Depuis la veille, une sensation de liberté totale s’est emparée de nous. On se sent heureux, insouciant, libre. Le mois de mai, parmi tous les mois, est sans doute le plus joyeux, le plus frivole, le plus libre. On feuillette le journal distraitement et l’on écoute les actualités à la radio, presque en arrière-plan.
Mai : un mois d’insouciance et de renouveau
Mai est le mois où l’on accepte l’inconscience. Conscients que la planète souffre, on se réjouit néanmoins d’un premier rayon de soleil, du plaisir simple de déposer un pull, de découvrir une épaule nue. C’est un mois léger où l’ambiance est détendue, presque insouciante.
Le souffle révolutionnaire de mai
Ce mois est aussi celui de la révolte et du progrès. Mai incarne la contestation, la jeunesse qui jette des pavés, construit des barricades, brûle la vie à pleines mains. Ce n’est pas la guerre que l’on fait, mais l’amour. On rêve de liberté, d’une maison bleue où tout semble possible.
Mai, entre spiritualité et traditions
Paradoxalement, mai est aussi un mois profondément spirituel. C’est le mois de Marie, et les communiants vêtus de leurs aubes blanches s’envolent symboliquement, chargés des cadeaux de leurs parrains et marraines, allant de l’iPhone Pro à la bible illustrée, selon les familles.
La légèreté festive de mai
Mai est un mois où la légèreté règne. On se passionne pour des événements comme le Concours Eurovision de la chanson, fredonnant à la fois les succès de Marie Myriam, remontoir des années Giscard d’Estaing, et de Charles Trenet, parrain culturel du Printemps de Bourges. L’ambiance est légère et joyeuse.
Les signes du printemps et de la vitalité
Mai est aussi le mois de l’excitation naturelle : les orages éclatent, les jours s’allongent, les jupes raccourcissent, les soirées se prolongent. Les bourgeons éclosent et les tondeuses reprennent du service. L’hiver paraît lointain, tandis que l’été se rapproche à grands pas.
Marie-Pierre Planchon, figure hiératique et bienveillante, observe le ciel avec admiration et prédit la météo du lendemain en se rappelant ses dictons favoris, tels que « Au mois de mai, manteau jeté », « Brouillard de mai, moisson à point », ou encore « Averses de mai, laboureur membré ».
Un mois cérémonial et festif
Mai est le mois des cérémonies, des fêtes et des fleurs. En Somme, par exemple, une rose gracieuse porte le nom de Noémie Vialard, baptisée lors des Journées Doullennaises des jardins d’agrément, également connues comme la fête des plantes à la Citadelle de Doullens.
À Paris, les présidents de la République semblent jouer à cache-cache derrière les piliers du Panthéon, tandis que les enfants désertent les préaux pour s’étendre dans les cours de récréation, profitant pleinement de la saison.
Mai, symbole de prolifération et d’espoir
Ce mois célèbre la végétation, la floraison et la fécondité. Les arbres se plantent, tout comme l’humanité aspire à la régénération et au renouveau. On se sent vivant, pleinement présent malgré l’incertitude du temps qui passe.
Le courage et l’audace de mai
Mai est le mois le plus téméraire, le plus imprudent, celui où l’on ose, où l’on s’abandonne au jeu de la vie avec passion et légèreté, conscient des risques mais porté par un souffle d’optimisme.