Le samedi 12 avril, la place de la République à Paris a été le théâtre d’une mobilisation pour défendre l’État de droit et la démocratie. Malgré l’inscription en lettres noires *« Menacer l’Etat de droit, c’est menacer la démocratie »* visible sur la scène, la foule est restée clairsemée, avec quelques drapeaux et des applaudissements timides.
Un appel à la mobilisation
Des centaines de manifestants ont répondu à l’appel de plusieurs syndicats et associations, organisant des rassemblements à travers toute la France. L’objectif de cette mobilisation était de dénoncer les attaques du Rassemblement national (RN) contre un système judiciaire jugé « politique ». Cela fait suite à la condamnation, le 31 mars, de plusieurs responsables du RN, dont Marine Le Pen, liée à l’affaire des assistants parlementaires du Front national (FN) au Parlement européen.
Une ambiance morose sous la pluie
La météo n’a pas joué en faveur des manifestants, car une pluie fine est venue dissuader certains d’entre eux de rester. Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace, a tenté de maintenir un esprit positif : *« Ne vous laissez pas impressionner par ces quelques gouttes de pluie »*, a-t-il déclaré avec un sourire. Parmi les participants, Jeannine, 81 ans, a exprimé ses inquiétudes : *« Je suis venue car je suis inquiète du climat actuel. La démocratie est attaquée. Mais je suis un peu déçue de ce rassemblement, je m’attendais à ce qu’il y ait plus de monde »*.