Table of Contents
Naomi Seibt a déposé une demande d’asile politique aux États‑Unis, affirmant être persécutée en Allemagne en raison de ses opinions politiques et de sa défense de la liberté d’expression. Elle explique craindre l’emprisonnement ou des violences si elle devait rentrer dans son pays.
Selon Seibt, sa requête a été présentée en vertu de la section 208 de la loi américaine sur l’immigration et la nationalité, qui permet au secrétaire à la Sécurité intérieure ou au procureur général d’accorder l’asile à tout étranger considéré comme réfugié.
Demande d’asile et procédure invoquée
Seibt, âgée de 25 ans, a déclaré attendre désormais l’entretien de son dossier après le dépôt officiel de sa demande. Elle affirme se trouver légalement aux États‑Unis en attendant la suite de la procédure.
Elle a expliqué vouloir, à terme, obtenir la citoyenneté américaine, ajoutant que les États‑Unis lui ont donné « beaucoup d’espoir » et qu’elle estime que son activisme a attiré l’attention d’Elon Musk (profil).
Allégations de surveillance et menaces
Seibt affirme avoir découvert en 2024 qu’elle était surveillée par les services de renseignement allemands depuis des années. Elle affirme par ailleurs recevoir régulièrement des menaces de mort attribuées à des groupes d’extrême gauche, qu’elle désigne sous le terme « Antifa » (fiche).
Elle dit s’être rendue à la police allemande, qui lui aurait répondu ne pouvoir agir que si elle avait été victime d’un viol ou d’un meurtre. Selon Seibt, cette réponse l’a laissée sans protection suffisante face aux menaces.
Parcours public et prises de position
Naomi Seibt s’est fait connaître du public en mettant en doute la doctrine du changement climatique et les politiques d’immigration de masse. Les médias l’ont souvent présentée comme une opposante à la militante suédoise Greta Thunberg (profil), ce qui lui a valu le surnom de « anti‑Greta » en Europe.
Elle a raconté qu’à 19 ans elle n’avait pas prévu d’être identifiée comme une figure d’extrême droite. Selon elle, la couverture médiatique allemande l’a caricaturée et diabolisée.
- Critiques du discours climatique dominant.
- Opposition aux politiques migratoires en vigueur.
- Accusations de stigmatisation médiatique et sociale.
Elle a aussi critiqué Greta Thunberg pour l’utilisation, selon elle, d’une image d’otage israélien pour illustrer la souffrance des Palestiniens à Gaza.
Soutien et liens avec Elon Musk
Seibt affirme avoir établi un lien direct avec Elon Musk après un message qu’il lui aurait envoyé sur la plateforme X (X).
Elle raconte que leur premier échange est intervenu pendant les élections européennes de juin 2024, après avoir annoncé qu’elle votait pour l’AfD (Alternative für Deutschland). Depuis, dit‑elle, Musk aurait souvent retweeté ses publications et lui aurait envoyé des messages privés.
Seibt affirme que Musk partage ses inquiétudes sur la situation en Europe et lui aurait donné son accord avant sa décision de demander l’asile.
Contexte politique et implications
La démarche de Naomi Seibt intervient alors que la politique américaine en matière de réfugiés et d’asile a évolué sous l’administration de Donald Trump (profil), donnant la priorité aux demandes de personnes affirmant être persécutées en raison de leurs opinions politiques ou pour s’opposer à la censure gouvernementale.
Selon ce cadre, certains Européens qui déclarent encourir un risque lié à la liberté d’expression pourraient être éligibles à un examen accéléré de leur dossier. Fox News estime que le cas de Seibt figure parmi les premiers à invoquer explicitement cette possibilité.
Les autorités américaines devront désormais évaluer les allégations de surveillance, de menaces et d’inaction des autorités allemandes pour déterminer si elles justifient l’octroi de l’asile.