Selon un responsable des Nations Unies, l’actuel système d’aide humanitaire à Gaza via le passage frontalier de Rafah avec l’Égypte est « condamné à l’échec ». Il a également condamné Entité sioniste pour imposer une « punition collective » aux habitants de la région.
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré : « Soyons clairs, le nombre limité de convois d’aide autorisés à entrer par Rafah ne correspond pas aux besoins de plus de deux millions de personnes bloquées à Gaza ». Il a ajouté que le système actuel est condamné à l’échec à moins qu’il y ait une volonté politique de rendre le flux d’aide sérieux et conforme aux besoins humanitaires sans précédent.
Selon les estimations des Nations Unies, environ 500 camions entraient chaque jour dans la bande de Gaza avant le 7 octobre de cette année. Lazzarini a qualifié le siège actuel imposé à Gaza de « punition collective », soulignant que les employés de l’UNRWA sont « un rayon d’espoir dans des moments de noirceur inimaginable ».
La directrice exécutive de l’UNICEF, Henrietta Fore, a déclaré : « Nous sommes fermement convaincus que le véritable coût de cette récente escalade se mesurera en vies d’enfants, celles qui ont été perdues dans cette violence et celles qui ont été irréversiblement changées ».
Le 7 octobre, le mouvement Hamas a lancé une attaque sans précédent au moyen de militants qui ont infiltré les zones frontalières de Gaza en passant par la clôture de séparation pour attaquer des positions israéliennes. Entité sioniste a répondu par des bombardements intensifs depuis lors.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, le bilan des civils tués suite aux bombardements israéliens dans la bande de Gaza s’élève à 8 306 personnes, dont 3 457 enfants.
Source : Agence France Presse