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Poutine décline l’interview demandée par le journaliste Gershkovich

by Saliha
Poutine décline l'interview demandée par le journaliste Gershkovich

Le Kremlin refuse la demande d’interview de Poutine par Evan Gershkovich

Le 9 septembre 2024, la Russie a annoncé ne pas être intéressée par la demande d’interview formulée par le journaliste américain Evan Gershkovich. Ce dernier, ancien prisonnier de la Russie, a été libéré début août après près d’un an et demi de détention. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes : « Pour l’instant, nous ne sommes pas intéressés par cette interview », ajoutant qu’il fallait une raison valable, ce qui n’était pas le cas pour le moment.

Le parcours d’Evan Gershkovich

Âgé de 32 ans, Evan Gershkovich travaillait pour le Wall Street Journal et avait été arrêté en mars 2023. Il avait été condamné à 16 ans de prison lors d’un procès rapide pour des accusations d’« espionnage », que lui, son employeur et même la Maison-Blanche ont toujours refusé. Gershkovich, dans le cadre de sa demande de grâce à Vladimir Poutine, avait inclus une demande d’entretien avec le président russe, inscrivant sur un formulaire un espace pour cette proposition.

Des entretiens rares avec des journalistes occidentaux

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, le président Poutine a accordé très peu d’entretiens à des journalistes occidentaux. En février 2024, Dmitri Peskov avait reconnu que le Kremlin recevait « de nombreuses demandes » de la part des médias étrangers. Toutefois, la pression sur les médias indépendants et étrangers s’est intensifiée en Russie, dans un contexte de répression croissante des voix dissidentes.

L’échange de prisonniers et la libération de Gershkovich

Evan Gershkovich a retrouvé la liberté lors d’un des plus grands accords d’échange de prisonniers entre la Russie et des nations occidentales depuis la fin de la Guerre froide. Lors de cet échange, plusieurs ressortissants, incluant des opposants russes tels que Vladimir Kara-Mourza et des collaborateurs d’Alexeï Navalny, ont également été libérés. Parmi les Russes transférés, l’agent présumé Vadim Krassikov, emprisonné en Allemagne pour l’assassinat d’un séparatiste tchétchène, a été accueilli par Vladimir Poutine à son arrivée à Moscou.

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