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La cité balnéaire de Charente-Maritime, Royan, a récemment lancé la réhabilitation de son front de mer, connu pour son architecture emblématique datant des années 1950. Ce projet ambitieux se déroulera en deux phases, s’étendant jusqu’à l’automne 2026.
Les détails du chantier
« Le timing est serré, c’est du costaud », a averti Patrick Marengo, le maire de Royan. Cet ensemble architectural, long de 600 mètres, représente une signature visuelle de la ville depuis sa construction. La municipalité a décidé de supprimer les coques – les toitures blanches et ondulées qui ont été ajoutées en 1991 – ainsi que les vitrines qui servaient d’espaces de vente supplémentaires pour les commerçants.
Budget et calendrier
Le coût total de cette réhabilitation est estimé à près de 8,5 millions d’euros (hors taxes), financé par la commune. Les travaux se dérouleront en deux phases : la première phase devrait se terminer en avril 2025 et concernera la partie haute, y compris la voirie. Après la saison estivale, la seconde phase reprendra d’octobre 2025 à avril 2026 pour compléter la transformation de la partie basse.
Impact sur les commerçants
Les coques, souvent critiquées, ne seront pas détruites mais « déposées » et entreposées par la municipalité pour une éventuelle réutilisation future. Deux des trois « pavillons » prévus pour offrir de nouveaux espaces couverts aux restaurateurs seront opérationnels dès le printemps prochain, tandis que le troisième, attendu pour 2026, sera remplacé par une structure provisoire.
Patrick Marengo a également annoncé que les loyers des commerçants occupant l’espace public seront suspendus durant la durée des travaux. De plus, entre mai et décembre 2025, les loyers seront réduits de 50 % afin de faciliter leur redémarrage. Il est prévu d’accroître le nombre d’activités proposées sur le front de mer l’année prochaine pour dynamiser ce lieu.
Réactions et perspectives
Selon Patrick Marengo, aucun recours n’a été déposé contre ce projet urbanistique, bien que de nombreux commerçants aient exprimé des préoccupations concernant la perte de leurs terrasses couvertes et des espaces de vente. Ces derniers semblent toutefois avoir compris que le projet est inévitable. Plusieurs commerçants ont assisté à la première réunion de chantier, montrant leur volonté de s’adapter aux changements à venir.