Une enquête indépendante menée au sein du Pentagone et relayée par les médias américains conclut que Pete Hegseth, inclus dans un groupe de discussion dont des informations sur des frappes prévues au Yémen ont fuité, a utilisé une messagerie non sécurisée, risquant de mettre l’armée en danger. Selon le rapport, des échanges montraient l’heure exacte des frappes plusieurs heures avant leur exécution et des détails sur le matériel employé. L’organisme affirme toutefois qu’il n’aurait pas enfreint les règles de classification secret-défense.
L’administration Trump critiquée pour les frappes en mer
La révélation tombe alors que le Pentagone est déjà sous pression médiatique en raison de frappes menées dans le Pacifique et dans les Caraïbes, dans le cadre d’une campagne présentée comme une lutte contre le narcotrafic, sans que des preuves solides ne démontrent des liens avec les cartels. Des experts remettent en cause la légalité de ces frappes. Au cœur de la polémique : une opération où une seconde salve a frappé un navire déjà touché, causant des morts parmi les survivants.
Éléments sur le Yémen
Concernant le Yémen, les frappes américaines ont cessé en mai, après un accord entre les États-Unis et les rebelles Houthis. Les Houthis avaient mené plusieurs actions en mer Rouge contre des navires qu’ils citaient comme liés à Israël et à ses alliés, notamment les États-Unis, pour soutenir les Palestiniens de Gaza bombardés et assiégés après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023. La période d’opération était sujette à des débats sur les conséquences humanitaires.