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Une pétition lancée contre la loi Duplomb connaît un succès inespéré, ayant recueilli plus d’un million de signatures. Cette initiative, lancée deux jours après l’adoption du texte controversé, pourrait provoquer un débat à l’Assemblée nationale, en particulier sur la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide au cœur des préoccupations soulevées par cette loi.
Une étudiante engagée
À l’origine de cette pétition se trouve Éléonore Pattery, une étudiante de 23 ans en Master qualité, sécurité, environnement et responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Peu d’informations circulent sur elle, car elle choisit de ne pas répondre aux demandes des médias, cultivant ainsi un certain mystère.
Sur son compte LinkedIn, elle déclare : « Je ne suis pas indispensable à ce débat : l’opinion publique, les voix qui s’élèvent partout dans le pays me représentent déjà très bien. » Éléonore se décrit comme une future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, soulignant son engagement pour des pratiques respectueuses de l’environnement.
Critique de la loi Duplomb
Dans sa pétition, Éléonore Pattery qualifie la loi Duplomb d’« aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire » et appelle à son abrogation immédiate. Elle a d’abord obtenu une licence en « Sciences de l’ingénieur » à l’université de Bordeaux, suivie d’un BUT en Hygiène, Sécurité, Environnement à l’IUT de la même ville.
Son parcours professionnel
Actuellement, elle effectue son master au Conservatoire national des Arts et Métiers, tout en réalisant une alternance à la SNCF en tant qu’apprentie manageuse. Éléonore a également précisé qu’elle n’est « affiliée à aucun parti », affirmant qu’elle ne porte pas simplement un message politique, mais défend « la voix de la liberté ». Elle insiste sur l’urgence de faire entendre leur désaccord face à des pratiques jugées déshumanisantes.
Appel à l’action
Dimanche, elle a remercié les soutiens de sa pétition, soulignant que son initiative avait surpassé d’autres campagnes, comme celle contre la Brav-M, qui n’a récolté que 260 000 signatures. « Bravo pour votre courage, merci infiniment », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : « C’est le moment de révolutionner le monde d’aujourd’hui, pour bâtir la paix de demain. »
Perspectives d’avenir
Éléonore a annoncé qu’elle tiendrait informés les signataires des évolutions concernant la loi. Elle s’efforce de se rapprocher d’experts pour renforcer son argumentation. Ce lundi, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal a exprimé le souhait que le gouvernement consulte l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour obtenir un avis sur le texte qui réintroduit l’acétamipride.