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Des incendies dévastateurs continuent de ravager la région autour de Bursa, une grande ville industrielle du nord-ouest de la Turquie. Depuis le week-end dernier, les pompiers luttent contre deux feux majeurs qui ont conduit à l’évacuation de plus de 3 500 personnes.
Mobilisation des secours
Le ministre turc de l’Agriculture et des Forêts, Ibrahim Yumakli, a annoncé que 2 300 pompiers et secouristes sont mobilisés pour combattre les flammes, malgré des conditions météorologiques difficiles marquées par des rafales de vent. Plus de 850 véhicules, six avions et quatre hélicoptères sont également déployés dans la zone touchée.
Les températures devraient atteindre près de 40 °C dans les jours à venir, aggravant la situation. Le ministre a précisé que la superficie de forêt et de végétation déjà détruite n’a pas été communiquée, mais les pertes sont considérables.
Tragédies humaines
Les incendies ont également causé des pertes humaines. Un pompier est décédé d’une crise cardiaque tandis que trois autres ont perdu la vie dans l’accident d’un camion-citerne. De plus, mercredi, dix ouvriers forestiers et secouristes bénévoles ont tragiquement perdu la vie dans un autre feu à 150 km à l’est de Bursa.
Une situation alarmante dans d’autres régions
Un autre incendie persiste dans la province de Karabük, la plus boisée du pays, et résiste aux efforts des pompiers depuis cinq jours. Plus de 1 800 résidents ont été évacués alors que les flammes s’étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres, compliquant la lutte grâce à un terrain escarpé.
Un appel à la vigilance
Face à la canicule et à la sécheresse qui touchent le pays, les autorités ont lancé un nouvel appel à la vigilance. Ils préviennent que la situation pourrait rester critique jusqu’en octobre. Plus de 3 000 incendies se sont déjà déclarés depuis le début de l’été, selon le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Le ministre Yumakli a exprimé la gravité de la situation en déclarant que « brûler une forêt est comme tirer avec une arme sur notre patrie », réaffirmant l’engagement du gouvernement à replanter les hectares de forêts détruites.