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Dans une décision marquante pour l’environnement, la préfecture de Gironde a refusé la demande d’autorisation de forages pétroliers dans le bassin d’Arcachon. Cette décision fait suite à des années de mobilisation de la société civile et vise à lutter contre le réchauffement climatique.
Un refus attendu
Le préfet de Gironde, Etienne Guyot, a signé un arrêté, le 11 juin, rejetant la demande du groupe canadien Vermilion, qui souhaitait forer et exploiter huit puits supplémentaires sur la concession de Cazaux. Actuellement, la société extrait environ 1 500 barils de pétrole par jour dans cette région, déjà marquée par des incendies dévastateurs en 2022.
Justifications du refus
La préfecture a justifié son refus par la nécessité de respecter les engagements climatiques de la France, notamment ceux stipulés dans l’accord de Paris. Dans l’arrêté, il est mentionné que le projet d’extraction de nouveaux hydrocarbures contribuerait aux émissions de gaz à effet de serre, ce qui est incompatible avec l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050.
En outre, l’Agence internationale de l’énergie indique que l’utilisation des hydrocarbures doit être limitée pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C, précisant que le volume d’hydrocarbures pouvant encore être exploité est déjà couvert par les infrastructures existantes.
Mobilisation citoyenne
Cette décision a été soutenue par une forte mobilisation de la société civile et des organisations environnementales, qui ont fait pression pour que les autorités prennent en compte les enjeux environnementaux dans leurs décisions. Les citoyens se sont rassemblés à plusieurs reprises pour s’opposer à la création de nouveaux puits de pétrole dans la région.