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Guerre au Liban : La mort d’Hassan Nasrallah provoque une escalade des tensions
Publié le 28 septembre 2024 à 17h49, mis à jour à 17h58
La récente frappe israélienne qui a tué Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a suscité une onde de choc à travers le Moyen-Orient. L’Iran a réagi en promettant la « destruction » de l’État hébreu, accentuant les préoccupations sécuritaires dans la région.
Des frappes israéliennes intensifiées
Selon les informations du Hezbollah, Hassan Nasrallah a été abattu vendredi près de Beyrouth. Son décès pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la stabilité du Liban ainsi que pour les relations à l’échelle régionale. Des milliers de Libanais tentent actuellement d’échapper aux bombardements israéliens qui se concentrent principalement dans la banlieue sud de Beyrouth et dans l’est du pays. L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé plus de 140 cibles liées au Hezbollah depuis le début des frappes.
La réaction du Hezbollah à la perte de son leader
Dans un communiqué, le Hezbollah a noté : “Sayyed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs”, sans révéler les autres victimes. Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé la mort de Nasrallah, qualifiant cette action de coup dur contre le principal adversaire d’Entité sioniste.
L’impact sur la population libanaise
Suite à la confirmation de la mort d’Hassan Nasrallah, des scènes de désespoir sont rapportées dans les quartiers de Beyrouth, où des cris résonnent et des femmes pleurent. Les habitants expriment leur colère et leur tristesse, illustrant l’impact émotionnel considérable qu’a eu cette annonce sur la communauté chiite.
Les mouvements de réfugiés face aux conflits
Les Nations unies signalent que plus de 50 000 personnes, principalement des Libanais et des Syriens, ont fui vers la Syrie pour échapper aux bombardements israéliens. Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR) estime que plus de 200 000 personnes sont désormais déplacées à l’intérieur du Liban en raison des hostilités croissantes.
La réaction internationale et régionale
Le Premier ministre irakien a dénoncé l’assassinat de Nasrallah comme un franchissement de « lignes rouges », tandis que le mouvement Hamas a qualifié cet acte de « terrorisme lâche ». Le gouvernement iranien a décrété cinq jours de deuil national en réponse à la perte de ce leader influent.
Situation sécuritaire alarmante
Alors que la tension monte, des sirènes d’alerte retentissent à travers Entité sioniste suite à des tirs de missiles venant du Yémen, intensifiant les craintes d’une guerre plus large dans la région. La Commission européenne a également conseillé aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien libanais et israélien en raison de la dégradation de la situation sécuritaire.
Depuis le début de ces frappes, on dénombre plus de 700 morts, la majorité étant des civils, selon le ministère libanais de la Santé, un bilan déjà plus lourd que celui enregistré lors de la guerre de 2006 entre Entité sioniste et le Hezbollah.