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Telegram collabore avec la Corée du Sud sur les deepfakes pornographiques

by Chia
Corée du Sud, France

Telegram collabore avec la Corée du Sud face aux deepfakes pornographiques

La messagerie Telegram s’engage à coopérer avec les autorités sud-coréennes dans le cadre de l’enquête sur la propagation de contenus pornographiques truqués, appelés deepfake porn. Cette décision a été annoncée par le régulateur des télécommunications en Corée du Sud, le 30 septembre 2024.

Découverte d’un vaste réseau de deepfakes

Depuis août 2024, les autorités ont mis au jour un important réseau de canaux Telegram où des utilisateurs partageaient des montages créés grâce à l’intelligence artificielle. Ces contenus incluent des images et vidéos sexuelles où des visages sont superposés sur ceux de victimes, souvent prélevés sur les réseaux sociaux.

La police sud-coréenne a signalé que la majorité des victimes étaient des femmes, dont 60% étaient mineures. Face à cette situation préoccupante, elle avait initialement ouvert une enquête contre Telegram pour « encouragement à ces crimes », qui avait suscité des centaines de plaintes.

Une politique de tolérance zéro engagée

La Commission coréenne des standards des communications (KCSC) a récemment rencontré des représentants de Telegram pour aborder cette problématique. Selon la KCSC, la messagerie a reconnu la gravité du problème des deepfake porn en Corée du Sud et a promis d’appliquer une politique de tolérance zéro à cet égard.

En seulement un mois, la Commission a demandé la suppression de 148 vidéos deepfake, ce à quoi Telegram a rapidement répondu, fournissant les résultats de ses actions.

Amélioration des échanges entre les autorités et Telegram

La police sud-coréenne a également commencé à collaborer avec Telegram à partir du 30 septembre 2024, après plusieurs Mois de communication infructueuse. Un haut responsable de la police a souligné qu’il y avait eu des progrès dans les échanges avec la messagerie.

Depuis sa création en 2013, Telegram avait toujours affiché une politique de protection des données de ses utilisateurs, rendant difficile toute coopération avec les forces de l’ordre. Cependant, son attitude a évolué après l’arrestation de son fondateur, Pavel Durov, en France pour des accusations liées à la non-communication d’informations nécessaires aux enquêtes judiciaires.

La lutte contre le deepfake porn représente un enjeu crucial pour la société sud-coréenne, alors que les autorités intensifient leurs efforts pour préserver la sécurité et la dignité des victimes.

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