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Serge Atlaoui, un Français âgé de 61 ans, vit depuis 2005 en détention en Indonésie où il a été condamné à mort pour trafic de drogue. Récemment, après des négociations entre Paris et Jakarta, il a été rapatrié en France pour des raisons humanitaires.
Adaptation de la peine au droit français
Le tribunal de Pontoise a examiné, ce mercredi, l’adaptation de la condamnation à mort prononcée en Indonésie contre Serge Atlaoui. Le parquet a requis la substitution de la peine de mort par une réclusion à perpétuité, qui est la peine la plus sévère prévue par le Code pénal français.
Retour en France
Atlaoui a été extrait mardi dernier de la prison de Salemba à Jakarta, escorté par trois policiers français. À son arrivée en France, il a été pris en charge par des agents de l’administration pénitentiaire avant d’être conduit au tribunal judiciaire de Bobigny. Là, il a été notifié de son incarcération pour l’exécution de sa peine, avant d’être transféré à la maison d’arrêt du Val-d’Oise à Osny.
Contexte de la condamnation
En 2007, Serge Atlaoui a été condamné à la peine capitale en Indonésie pour trafic de drogue. Bien qu’il ait été prévu qu’il soit exécuté en 2015 aux côtés d’autres condamnés, il a obtenu un sursis après une pression accrue de la France. Son retour en France, demandé officiellement le 4 novembre 2024, a été rendu possible grâce à un accord signé le 24 janvier entre les ministres de la Justice de France et d’Indonésie.
Accord humanitaire
Dans l’accord signé entre les deux pays, Jakarta a indiqué avoir décidé de ne pas exécuter Atlaoui en raison de son état de santé. En effet, il a bénéficié d’un traitement régulier dans un hôpital proche de sa prison avant son rapatriement.
Circonstances de l’arrestation
En 2005, cet artisan soudeur avait été arrêté dans une usine où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts. Les autorités indonésiennes l’avaient accusé d’être un « chimiste ». Toutefois, Serge Atlaoui a toujours nié ces accusations, affirmant qu’il se contentait d’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique.