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Une expertise psychiatrique a révélé qu’Olivier Hadzovic, le principal suspect du meurtre d’Aboubakar Cissé, souffrait de troubles psychotiques au moment des faits. Cette conclusion a été confirmée par un médecin psychiatre dans un rapport récemment publié.
Contexte du meurtre
Le meurtre d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien poignardé à mort le 25 avril dernier dans une mosquée du Gard, a suscité une vive émotion. Trois jours après l’incident, Olivier Hadzovic s’était rendu aux autorités italiennes et avait reconnu son acte tout en niant une motivation de haine envers l’islam.
Le médecin psychiatre a déclaré : « Il était atteint, au moment des faits, d’un trouble psychotique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes. » Cette expertise a été examinée le 11 juin à la maison d’arrêt de Perpignan, où Hadzovic avait été détenu brièvement.
Analyse psychiatrique
Ce diagnostic pourrait mener à une irresponsabilité pénale pour Hadzovic, si le juge d’instruction accepte les conclusions de l’expertise. Les avocats de Hadzovic ont exprimé leur soulagement face à cette reconnaissance de la dimension psychiatrique de l’affaire, affirmant que cela était attendu.
Selon le rapport, le suspect présente un trouble psychotique chronique de type schizophrénique, avec hallucinations auditives et désorganisation cognitive. Hadzovic a déclaré : « Quand j’ai tué, je n’étais pas moi-même. J’étais comme aspiré dans une boule. »
Conséquences judiciaires
Si les conclusions de l’expertise sont validées, Olivier Hadzovic pourrait ne jamais être jugé devant une cour d’assises. Sa situation est d’autant plus complexe que la procureure a mentionné une « envie obsessionnelle de tuer », qui pourrait qualifier le crime de raciste et de terroriste, comme le soutient la famille d’Aboubakar Cissé.
Le père de Hadzovic a également reconnu la folie de son fils, présentant des excuses à la famille de la victime. L’affaire continue de susciter des débats autour des questions de santé mentale et de justice criminelle.