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Les Sunshine Girls, l’équipe nationale de netball de la Jamaïque, affichent un moral d’acier avant leur entrée en lice dans la série Horizon Vitality à Londres. Malgré l’absence de plusieurs cadres, la sélectionneuse Sasher-Gaye Henry croit en la capacité de son groupe à rivaliser avec l’Angleterre dès ce samedi.
L’excitation est palpable au sein du camp jamaïcain. Sasher-Gaye Henry, l’entraîneuse principale de l’équipe nationale senior, a confirmé que ses joueuses abordent cette confrontation avec confiance et optimisme. Le coup d’envoi du premier match de cette série de deux rencontres est prévu aujourd’hui à la Copper Box Arena de Londres.
Un défi majeur pour les Sunshine Girls
Bien que les Jamaïcaines aient remporté la série de quatre matchs l’année dernière sur le score de 2-1 (avec un match nul), la tâche s’annonce plus ardue cette fois-ci. L’équipe devra composer sans plusieurs de ses stars habituelles qui avaient joué un rôle déterminant lors du précédent succès.
Sasher-Gaye Henry a confié que la préparation s’était déroulée de manière optimale et qu’elle s’attendait à des prestations de qualité de la part de sa sélection. « L’équipe a un excellent moral. Nous restons concentrés sur l’exécution de notre plan de jeu pour ce samedi. Nous cherchons à harmoniser le collectif et à voir comment les filles vont travailler ensemble », a-t-elle déclaré.
La sélectionneuse est consciente de l’intensité du défi qui attend ses protégées : « Elles s’attendent à un match très difficile face à leurs adversaires, mais elles ont confiance en elles et savent qu’elles peuvent livrer la marchandise. »
L’Angleterre, un test grandeur nature
Actuellement classées troisièmes au monde, juste une place devant les Roses anglaises, les Sunshine Girls savent que cette série Horizon Vitality ne sera pas une promenade de santé. L’Angleterre reste une puissance mondiale du netball, particulièrement redoutable à domicile.
« C’est toujours une série difficile contre les Roses d’Angleterre car c’est une équipe très forte, l’une des meilleures au monde. Ce n’est jamais facile pour nous de les jouer », a admis Henry. Toutefois, elle voit cette confrontation comme une opportunité stratégique majeure.
Cap sur les Jeux du Commonwealth
Au-delà du résultat immédiat, ces rencontres à Londres s’inscrivent dans une perspective à plus long terme : la préparation pour les prochains Jeux du Commonwealth. L’objectif est d’évaluer la profondeur du banc et l’intégration des nouveaux talents.
L’équipe est en effet privée de sa capitaine Jhaniele Fowler, ainsi que de Shamera Sterling, Jodi-Ann Ward, Latanya Wilson, Shimona Nelson, Kadie-Ann Dehaney et Romelda Aiken. Ces joueuses clés, évoluant professionnellement en Australie, n’étaient pas disponibles pour la sélection.
« Nous avons beaucoup de joueuses inexpérimentées dans notre équipe pour ces matchs, mais cela fait partie du processus de croissance », a conclu l’entraîneuse. « C’est exactement le type d’atmosphère dans lequel nous voulons les voir évoluer. Nous sommes très reconnaissants de cette opportunité, qui nous permettra de juger de leur capacité à performer à ce niveau international. »