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Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a réagi à la récente nomination de Carlo Ancelotti en tant que sélectionneur de l’équipe nationale de football du Brésil, la Seleção. Bien qu’il ne s’oppose pas à ce choix, il souligne que le pays dispose de nombreux entraîneurs compétents capables de prendre les rênes de la sélection.
Une nomination accueillie avec prudence par Lula
Le mardi 13 mai, lors d’un déplacement en Chine, Lula a exprimé son avis sur la décision de confier la direction de la Seleção à Carlo Ancelotti, premier Européen à occuper ce poste prestigieux. Le président a déclaré aux journalistes : « Sincèrement, je n’ai rien contre le fait qu’il soit étranger (…) Ce que je pense, c’est que nous avons des entraîneurs au Brésil capables de diriger la Seleção ».
Cette déclaration traduit un sentiment partagé entre ouverture et prudence. Lula, passionné de football, avait déjà émis des doutes en 2023 concernant l’arrivée d’Ancelotti, surtout parce que l’Italien n’avait jamais entraîné l’équipe nationale italienne. Il avait alors ironisé : « Il n’a jamais entraîné l’Italie (…) Qu’il règle les problèmes de l’Italie, qui n’a même pas participé à la dernière Coupe du monde ».
Un technicien reconnu et expérimenté
Malgré ces réserves initiales, le président brésilien a adopté une position plus favorable en reconnaissant la valeur d’Ancelotti. Il l’a qualifié de « grand technicien (…) très bien préparé tactiquement », soulignant ainsi la riche expérience de l’entraîneur italien, le plus titré de l’histoire de la Ligue des champions.
Cette reconnaissance ouvre la voie à un nouveau chapitre pour la Seleção, marquée par l’arrivée d’un entraîneur au parcours prestigieux, mais étranger à la tradition du football brésilien.
Objectifs pour la Seleção sous Ancelotti
Lula a également exprimé ses espoirs quant à la contribution d’Ancelotti pour le futur de l’équipe nationale. Le président a déclaré : « J’espère qu’il pourra aider la sélection brésilienne, d’abord à se qualifier pour la Coupe du monde, puis, si possible, à la gagner ».
À un peu plus d’un an du Mondial 2026, coorganisé par les États-Unis, le Canada et le Mexique, la Seleção peine actuellement à convaincre. Elle occupe la quatrième place des qualifications sud-américaines avec 21 points en 14 matches, derrière l’Équateur (23 points) et à égalité avec l’Uruguay, mais loin derrière l’Argentine, championne du monde en titre, qui totalise 31 points.
Carlo Ancelotti dirigera son premier match officiel à la tête du Brésil le 5 juin, lors d’une rencontre à l’extérieur contre l’Équateur.