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Trump menace d’annuler l’accord sur Gaza et de couper les aides
Le président américain Donald Trump a menacé d’annuler le cessez-le-feu à Gaza si les otages israéliens ne sont pas libérés. Il a indiqué que le samedi prochain pourrait être considéré comme une date limite, tout en évoquant la possibilité de couper les aides à la Jordanie et à l’Égypte.
Lors d’une série de déclarations faites lundi à la Maison Blanche, Trump a déclaré : « Si tous les otages ne sont pas revenus de Gaza d’ici 12 heures samedi, je vais appeler à l’annulation du cessez-le-feu ». Il a réitéré ses menaces précédentes, affirmant que « les portes de l’enfer s’ouvriront si les otages ne sont pas retournés de Gaza ». Il a également ajouté que « [Hamas] découvrira ce que je veux dire par cette menace ».
Réactions à la menace de Trump
Trump a poursuivi en expliquant qu’il pourrait discuter avec le Premier ministre israélien Benjamin [Netanyahu] de la possibilité de considérer le samedi comme un ultimatum. Bien qu’il ait précisé que la décision reviendrait à Israël, il a ajouté : « Pour moi, après 12 heures samedi, je pense que le cessez-le-feu devrait prendre fin ».
Il a également mentionné qu’il « ne pouvait pas attendre chaque samedi pour le retour de 2 ou 3 otages de Gaza », soulignant qu’il avait vu « l’état de santé difficile des otages qui étaient revenus samedi dernier, et il ne peut plus attendre davantage ».
Position des groupes de résistance
De son côté, [Abu Obeida], le porte-parole des [Brigades Izz al-Din al-Qassam] – le bras armé du mouvement de résistance islamique (Hamas) – a déclaré lundi que la résistance retarderait la libération des otages israéliens jusqu’à ce que l’occupation respecte les termes de l’accord et compense les droits des semaines passées avec effet rétroactif.
Il a annoncé que la livraison des otages israéliens prévue pour samedi 15 février serait reportée jusqu’à nouvel ordre, accusant Israël d’avoir violé l’accord et d’avoir retardé le retour des déplacés vers le nord de Gaza, tout en les ciblant par le feu et en empêchant l’entrée de l’aide humanitaire.
Le 19 janvier, un accord de cessez-le-feu et d’échange d’otages entre le Hamas et Israël est entré en vigueur dans sa première phase, qui s’étend sur 6 semaines. Cependant, le mouvement a accusé Israël de traîner dans l’application du protocole humanitaire de l’accord.
Propositions de Trump concernant les réfugiés
Par ailleurs, Trump a réitéré son projet de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie, menaçant cette fois de couper les aides à ces deux pays. Il a déclaré : « Peut-être que je vais arrêter l’aide à la Jordanie et à l’Égypte si elles n’accueillent pas les réfugiés ».
Trump a ajouté : « Je pense que la Jordanie accueillera des réfugiés ». Il a estimé que « les gens à Gaza veulent partir si nous leur fournissons un endroit approprié, et je pense qu’il y a des pays qui peuvent le faire ».
Cette déclaration intervient alors qu’il y a un large rejet arabe et islamique de son plan, Trump ayant déclaré dimanche qu’il cherchait à « acheter Gaza et à la posséder » pour la reconstruire, tout en insistant sur le fait de sortir les Palestiniens de la région sans leur accorder le droit de retour.