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Interpellation d’Ayachi Zammel, candidat à la présidentielle tunisienne
Publié il y a 4 heures, cet événement marquant de la scène politique tunisienne a été mis à jour il y a 11 minutes.
Ayachi Zammel, candidat à l’élection présidentielle prévue le 6 octobre en Tunisie, a été interpellé ce lundi 2 septembre suite à des accusations de «falsification de parrainages». Ce membre d’un petit parti libéral a été emmené à un poste de la Garde nationale, situé à Tebourba, à environ 40 km à l’ouest de Tunis, a rapporté Mahdi Abdeljaouad, un porte-parole de son équipe de campagne, à la radio Mosaïque FM.
Arrestation d’une membre de son équipe
La trésorière du parti d’Ayachi Zammel, Azimoun, Siwar Bargaoui, a également été interpellée le 19 août pour des faits similaires de falsification de parrainages. Elle a été relâchée le 29 août, en attendant un procès fixé au 19 septembre, selon le site d’information Business News.
Candidatures à la présidentielle
Ayachi Zammel fait partie des trois candidats sélectionnés par l’autorité électorale tunisienne, l’Isie, le 10 août, pour concourir lors de la présidentielle de 6 octobre. Il se retrouve en compétition avec le président actuel, Kais Saied, qui aspire à un deuxième mandat, et Zouhair Maghzaoui, un ancien député issu de la gauche panarabe.
Accusations à l’encontre du président sortant
Le président Kais Saied, élu démocratiquement en 2019, est critiqué par ses adversaires et l’opposition pour sa dérive autoritaire depuis son coup de force du 25 juillet 2021, lui ayant permis de s’octroyer des pouvoirs étendus.
Controverse sur la sélection des candidats
Le Tribunal administratif a récemment accepté en appel les recours de trois candidats dont les demandes avaient été rejetées par l’autorité électorale le 10 août. Toutefois, cette dernière doit encore confirmer la liste définitive et la communiquer en début de semaine. Lors de cette sélection, 13 autres candidats avaient été disqualifiés en raison d’un nombre de parrainages jugé insuffisant ainsi que d’autres critères non respectés.
Critiques d’Human Rights Watch
Le 20 août, l’ONG Human Rights Watch a mis en lumière des irrégularités dans le processus électoral, affirmant qu’« au moins huit candidats potentiels avaient été poursuivis en justice, condamnés ou emprisonnés », les empêchant ainsi de se présenter. D’autres candidats ont également évoqué des obstacles administratifs ayant entravé leur capacité à obtenir les documents nécessaires, tels que les formulaires de parrainage et les extraits de casier judiciaire.