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Le président de la Diputación de Ciudad Real, Miguel Ángel Valverde, a proposé d’engager une réflexion sur un modèle de gestion Fenavin rénové afin de doter la Feria Nacional del Vino d’une structure plus agile et professionnelle, a-t-il expliqué lors du premier pleno ordinaire après la pause estivale ; cette proposition vise à préserver le leadership de la foire face à une concurrence croissante.
Vers un modèle de gestion Fenavin plus moderne et professionnel
Miguel Ángel Valverde a indiqué vendredi que le « processus de réflexion » sur un nouveau modèle de gestion est déjà lancé, mais qu’il est « probable qu’il ne se matérialise pas pour la prochaine édition » car « cela implique beaucoup de calme et de réflexion ». L’objectif affiché est de disposer d’une structure « plus agile et professionnelle » qui permette à Fenavin de rester compétitive face à des initiatives telles que la « Wine Week » de Barcelone ou une nouvelle foire du vin à Madrid.
Le président a précisé que des réunions ont déjà eu lieu avec des bodegas, la Chambre de commerce, Manuel Juliá — directeur de toutes les éditions — ainsi qu’avec les responsables de l’Área de Impulso Económico et Promoción Económica, Sonia González et Rocío Zarco, pour définir « un modèle de gestion plus moderne et efficace ». « Une réflexion et des aportaciones en las que espero que el Grupo Socialista formen parte por el bien de todos », a-t-il ajouté, appelant à l’implication du groupe socialiste.
Valverde a souligné que Fenavin « n’est pas exempte de menaces » et a insisté sur la nécessité d’un système permettant « d’être de plus en plus agiles dans la prise de décisions afin de continuer à maintenir la force que Fenavin a eue jusqu’à présent ». Le propos situe l’effort en termes organisationnels et de gouvernance plutôt que dans une réforme immédiate du modèle événementiel.
Renonciation de Luis Alberto Marín et organisation de la Diputación
Au même pleno, Valverde a répondu aux critiques du porte‑parole socialiste José Manuel Bolaños sur la stabilité du gouvernement provincial après la démission de Luis Alberto Marín, qui occupait la Viceprésidence cinquième. Le président a nié qu’il y ait « une crise politique » et a précisé que la démission relevait de « motivos personales y profesionales ».
Il a également tenu à défendre le bilan de la Diputación : « No son dos años perdidos, como ustedes dicen. Hemos recuperado cercanía con los ayuntamientos, hemos multiplicado las ayudas sin condicionamientos partidistas y hemos demostrado que esta Diputación está del lado de los municipios », a‑t‑il déclaré. Valverde a annoncé que les zones concernées seraient réorganisées pour que l’exécutif provincial poursuive son travail « avec normalité ».
Questions sur le secteur agroalimentaire
Interrogé sur les inquiétudes de l’opposition concernant le secteur agroalimentaire, Valverde a rappelé que son parti avait voté contre la PAC et a indiqué que la Diputación s’était jointe à la réclamation des Groupes d’Action Locale contre la réduction du pilier Leader. Il a exprimé son inquiétude face à la chute de la production de raisin et à la crise des prix de certaines cultures, en garantissant le soutien continu de l’institution aux agriculteurs et au secteur agroalimentaire.
Débat sur le journal Lanza et projet d’oleotourisme
La députée socialiste Vanesa Irla a interrogé Valverde au sujet des chroniques du directeur du quotidien Lanza. Le président a défendu « le droit de la direction à publier des articles d’opinion » et a expliqué que le texte le plus récent critiquait la réaction du gouvernement central face aux incendies en appelant à « un pacte d’État » : « Yo también me sorprendí por el titular, pero cuando lo leí observé que pedía un gran pacto de Estado contra los incendios », a‑t‑il expliqué.
Sur le projet d’oleotourisme, la vice‑présidente première María Jesús Pelayo a reconnu que l’initiative avait été reçue « sans personnel assigné », mais que les phases prévues avaient été mises en appel d’offres malgré le risque de perdre des fonds européens. Elle a reconnu que cette situation complique l’implication des entreprises, tout en réaffirmant l’engagement de la Diputación : « Aprovecharemos cada oportunidad para apoyar a nuestros municipios y generar turismo en torno al aceite ».
Valverde a conclu en annonçant la présence de la Diputación la semaine suivante à l’Assemblée générale de l’UNESCO au Chili, où sera abordé le rôle des géoparcs comme outil de développement territorial. Il a rappelé que ce projet est à la fois touristique, éducatif, didactique et de recherche, et qu’il constituera « une pièce clé » de la stratégie provinciale de promotion et de cohésion territoriale.