La pratique consistant à verser de l’eau chaude sur un pare-brise gelé est largement évoquée dans les conseils automobiles, mais elle présente des risques réels. Le choc thermique peut fissurer le verre et endommager les joints en plastique, la peinture et les composants autour du véhicule. L’eau peut aussi geler rapidement si le froid perdure, ce qui complique le dégivrage et peut réduire la visibilité. Démarrer et dégivrer en roulant ou faire chauffer le véhicule à l’arrêt ne sont pas recommandés et peuvent être interdits par le Code de la route.

Éviter le choc thermique sur le pare-brise
Le choc thermique causé par l’eau chaude peut faire craquer le pare-brise ou le faire éclater. Le verre est soumis à des variations brusques de température qui fragilisent la surface et peuvent provoquer des fissures. L’eau chaude peut aussi endommager les joints en plastique autour du vitrage et, à terme, la peinture du véhicule. De plus, si la température est très basse, l’eau peut geler à nouveau et reconstituer rapidement une pellicule de glace, ce qui aggrave les risques pour la visibilité et la sécurité.
Les autorités et les médias recommandent d’éviter cette méthode et de privilégier des solutions plus sûres lorsque le pare-brise est givré, plutôt que d’essayer de brûler ou de réchauffer le véhicule à l’aide d’eau chaude.
Cadre légal et mesures à connaître (article R318-1)
C’est une infraction du Code de la route (article R318-1) qui donne droit à une amende de 135 €.
Plusieurs titres régionaux mettent en garde contre cette pratique et rappellent que le dégivrage par eau chaude peut causer des dégâts et mettre en danger les usagers.