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Han Kang, première femme asiatique à remporter le prix Nobel de littérature

by Sara
Han Kang, première femme asiatique à remporter le prix Nobel de littérature
Corée du Sud

Han Kang, première femme asiatique à remporter le prix Nobel de littérature

Han Kang, écrivaine et poétesse sud-coréenne, est née en 1970 dans le sud-est de Séoul. Elle a débuté sa carrière littéraire en 1993 et a écrit plusieurs ouvrages qui lui ont valu de nombreuses récompenses, dont le prix Nobel de littérature en 2024. Elle devient ainsi la première femme asiatique à recevoir cette distinction et la 18e femme à remporter un prix Nobel.

Selon l’Académie suédoise qui attribue le prix, Han Kang – qui écrit en coréen – a été honorée pour « sa prose poétique dense qui affronte les traumatismes historiques et révèle la fragilité de la vie humaine ».

Han Kang est la deuxième personnalité sud-coréenne à obtenir un prix Nobel, après l’ancien président Kim Dae-jung, qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2000.

Naissance et enfance

Han Kang est née le 27 novembre 1970 à Gwangju, dans le sud-est de la capitale sud-coréenne, Séoul. À l’âge de dix ans, sa famille a déménagé dans le quartier de Suyuri à Séoul.

Issue d’une famille passionnée par la littérature et les arts, elle est la fille du célèbre romancier sud-coréen Han Seung-won, né en 1939. Son frère, Han Dong-rim, est également écrivain et romancier. Dans une interview, elle a partagé qu’elle avait grandi entourée de livres, qu’ils soient écrits en coréen ou traduits d’autres langues.

Han Kang avec son père Han Seung-won

Éducation et formation

Han Kang a suivi sa scolarité primaire, intermédiaire et secondaire à Séoul, avant d’étudier la littérature coréenne à l’Université Yonsei, reconnue comme l’une des meilleures universités de Corée du Sud. En 1998, elle a intégré un programme d’écriture international à l’Université de l’Iowa, aux États-Unis.

Elle a également figuré sur une « liste noire » d’environ 10 000 personnalités culturelles en Corée du Sud qui critiquaient la présidente Park Geun-hye, qui a été au pouvoir de 2013 à 2017.

Carrière littéraire

Han Kang a fait ses débuts littéraires en 1993 avec la publication de cinq poèmes dans le magazine « Littérature et Société ». Elle s’est également intéressée à l’art, en particulier à la musique, ce qui a influencé son parcours littéraire.

En 1994, elle a remporté un concours littéraire organisé par le quotidien « Seoul Shinmun » avec sa nouvelle « L’ancre rouge ». Son premier recueil de nouvelles, « L’amour de Yeosu », publié en 1995, a attiré l’attention des critiques pour sa manière de dépeindre la tragédie humaine avec un langage poétique.

En 2016, elle a reçu le prix « Man Booker » international pour son roman « La Végétarienne », publié en 2007 et traduit en anglais pour la première fois en 2015. Son père a déclaré qu’elle était progressivement devenue une écrivaine ayant une conscience mondiale, notamment avec ce roman.

Han Seung-won, père de Han Kang

Oeuvres

Parmi ses ouvrages les plus célèbres, on trouve :

  • La végétarienne
  • Les cicatrices
  • Le livre blanc
  • Actions humaines
  • Leçons grecques
  • Je ne dis pas adieu
  • Vos mains froides
  • Nous ne nous séparons pas

Récompenses et distinctions

Han Kang a reçu de nombreuses récompenses littéraires, tant au niveau national qu’international, notamment :

  • Prix Nobel de littérature en 2024
  • Prix « Man Booker » en 2016
  • Prix Yi Sang en 2005
  • Prix de la roman de la littérature coréenne

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