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Castets et Castillon : l’éclusier, clé de la navigation sur la Garonne

by Sara
Castets et Castillon : l’éclusier, clé de la navigation sur la Garonne
France

Le canal latéral à la Garonne, long de 193 kilomètres et reliant Toulouse à Bordeaux, est un lieu prisé pour la navigation de plaisance. Traversant 51 écluses automatisées, il faut cependant un éclusier de Voies navigables de France (VNF) pour franchir les deux dernières écluses, 52 et 53, situées à Castets-et-Castillon, marquant ainsi l’entrée dans le fleuve Garonne.

Une descente rapide pour Marion et Michel

Marion, enseignante, et Michel, retraité, ont réalisé la descente des 193 kilomètres du canal en seulement quatre jours à bord de leur petit bateau de 5,80 mètres. Bien que leur passage ait été rapide, ils avaient prévu une navigation plus tranquille pour le retour depuis Bordeaux dans cinq jours. En empruntant les écluses automatisées, ils ont dû contacter VNF pour leur passage vers la Garonne, car cette dernière offre des conditions de navigation plus exigeantes.

Les défis de la navigation sur la Garonne

Selon Jean-Christophe Texier, chef d’équipe de VNF, il est crucial de prendre en compte les marées à l’embouchure du fleuve. Une marée basse rend la circulation périlleuse, découvrant ainsi les bancs de sable et les roches. Pour la sécurité, les passages descendants de Toulouse vers Bordeaux doivent être programmés une heure avant la pleine mer, car deux heures plus tard, la marée peut changer, rendant la navigation risquée.

À l’écluse 53, le niveau de la Garonne est à six mètres, tandis que le dénivelé avec le canal atteint presque huit mètres.

Nicolas, l’éclusier de VNF, ralentit l’ouverture des portes sur la Garonne afin d’éviter à la petite embarcation du couple de Savoyards d’être secouée.

Un spectacle à chaque passage d’écluse

En juillet, un samedi ensoleillé, la pleine mer est annoncée à midi. Nicolas, l’éclusier de VNF, a prévu deux passages à 11 heures : l’un pour le couple de Savoyards et l’autre pour une péniche de plaisance de 30 mètres. Les Savoyards, ayant rendez-vous à 10 h 30, passent d’abord à l’écluse 52, la dernière du canal.

Marion et Michel se réjouissent de cette rencontre. « Les autres écluses sont automatisées, ce qui est moins sympa. Ici, c’est plus humain », confie Marion. Chaque passage d’écluse devient un événement, attirant curieux et spectateurs.

À l’écluse de l’embouchure, le dénivelé entre Garonne et le canal latéral frôle les huit mètres.

La gestion du passage par l’éclusier

Nicolas, équipé d’un boîtier de commande, guide les plaisanciers sur les points d’attache de leur bateau. Lors de l’opération, il veille à ouvrir les portes lentement, tenant compte de la peur de Marion pour l’eau. En moins de six minutes, le bateau des Savoyards est passé, suivi de la péniche, qui attire également l’attention des spectateurs.

La navigation reprend tranquillement sur le canal latéral, promettant une nouvelle journée de spectacles pour les plaisanciers et les curieux.

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