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Le monde de la culture vient de perdre une figure emblématique : Gilles Defacque, le clown poète de Lille. François Morel se remémore un moment marquant partagé avec lui lors d’un matin pluvieux dans la capitale du Nord.
Un souvenir marquant sur une place de Lille
Il pleuvait ce jour-là sur Lille et une estrade avait été installée pour accueillir le spectacle de Gilles Defacque. Le public était clairsemé, et nombreux étaient ceux qui avaient choisi de rester chez eux, laissant quelques spectateurs protégés sous leurs parapluies.
Malgré le froid et la pluie persistante, Gilles Defacque se tenait sur scène, un bonhomme à moustaches et à nez rouge. Il était un clown que rien ne pouvait entamer : ni le mauvais temps, ni l’absence de spectateurs. Face à l’adversité, il déployait une énergie incroyable, comme s’il jouait sa vie.
L’impact de Gilles Defacque sur le public
Ce matin-là, Gilles Defacque a réussi à provoquer un fou-rire chez François Morel, transformant un moment qui aurait pu être mélancolique en une expérience joyeuse. C’est cet esprit indomptable qui restera gravé dans les mémoires, un clown qui a su apporter de la légèreté et de l’humour, même dans les conditions les plus difficiles.
Un clown poète
Gilles Defacque n’était pas un clown ordinaire. Il se distinguait des figures de la télévision dont le nom évoque des souvenirs dégradants. C’était un artiste unique, un clown poète, loin des clichés de l’école de cirque ou des personnages malveillants que l’on croise parfois.
À l’aube de cette nouvelle année, François Morel souligne également la perte d’un autre clown, Buffo, qui a consacré sa vie à perfectionner son numéro, rappelant ainsi l’importance de ces artistes qui cherchent à apporter de la douceur et de la légèreté au monde.
Un hommage à des personnages modestes mais indispensables
Les clowns comme Gilles Defacque et Buffo participent à un monde où l’humour et la joie s’opposent à la haine et à la vulgarité. Ils représentent des figures publiques qui, tout au long de leur vie, se sont détournées du rejet des autres et des attitudes brutales.
C’est avec une profonde gratitude que l’on souhaite dire « au revoir et merci » à ces personnages modestes, mais indispensables, qui ont illuminé bien des vies par leur art.