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Ce soir sur TF1, les téléspectateurs auront l’occasion de redécouvrir un classique du cinéma français, _Les Visiteurs_. Dans ce film, Jean Reno et Christian Clavier jouent respectivement le comte Godefroy de Montmirail et son écuyer, Jacquouille la Fripouille. Le comte, souhaitant éviter le drame de la mort de son futur beau-père, remonte dans le temps, mais se retrouve projeté dans un monde moderne qu’il ne connaît pas. Ce long-métrage, rempli de scènes comiques, reste un favori du public. Cependant, Valérie Lemercier, qui incarnait Béatrice de Montmirail à l’époque, n’a pas de bons souvenirs de cette expérience.
Des relations compliquées avec le reste de l’équipe
À l’âge de 29 ans, Valérie Lemercier a rejoint le casting des _Visiteurs_, un rôle qui lui a valu le César de la Meilleure actrice dans un second rôle en 1994. Malgré cette reconnaissance, le tournage a été marqué par des relations tendues avec le réalisateur Jean-Marie Poiré et ses co-stars. Ce dernier souhaitait une performance plus exubérante de sa part, tandis qu’elle préférait rester plus sobre.
Les tensions étaient palpables sur le plateau, Jean Reno et Christian Clavier ne se montrant pas particulièrement solidaires avec elle, le second étant souvent du côté du réalisateur, rendant l’ambiance encore plus difficile.
Des doutes et des critiques
Lors d’une apparition sur l’émission SmallTalk de Konbini, Valérie Lemercier a partagé son inconfort durant le tournage. Elle a révélé : « Je jouais et j’entendais mes collègues dire que je jouais mal ou des trucs comme ça. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas fait d’effort pour faire le numéro 2. » Elle a insisté sur le fait que cela ne diminuait en rien la qualité du film, qu’elle trouvait très drôle, mais que le tournage n’aura pas été l’un des plus heureux de sa carrière.
Une mise à l’écart ressentie
Valérie Lemercier a également évoqué le sentiment d’être mise à l’écart durant cette production. Elle a déclaré : « Je n’étais pas assez connue, donc je n’avais pas de loge ; dans les moments où je ne tournais pas, j’étais livrée à moi-même. Je n’avais pas de petit endroit où me replier. » Aujourd’hui, elle souligne l’importance d’avoir un espace personnel sur un plateau de tournage, même modeste.
En réfléchissant à cette période, elle a ajouté : « C’était un tournage compliqué, j’étais peut-être fatiguée, peut-être un mini-melon d’avoir fait toute une tournée avec un spectacle. » Les critiques du réalisateur à son égard ajoutaient à son malaise, un chapitre qu’elle préfère désormais oublier.