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Pour préserver la santé de vos reins, il est essentiel de garantir une hydratation adéquate tout en évitant certaines boissons qui peuvent favoriser des troubles rénaux. Les reins jouent un rôle clé: éliminer les déchets et l’excès de liquide, maintenir l’équilibre hydrique et électrolytique, et réguler la pression artérielle. Les autorités sanitaires suggèrent une consommation d’eau comprise entre 1 et 1,5 litre par jour (environ six à neuf verres), avec des besoins supplémentaires par forte chaleur ou activité physique. Au-delà de l’eau, certaines boissons peuvent néanmoins nuire à la fonction rénale.
Sodas
Les sodas sont reconnus pour leur impact négatif sur la santé sous plusieurs angles: excès de sucre, risque accru d’obésité et de résistance à l’insuline, et potentiels effets néfastes sur les reins. Une étude réalisée au Japon sur près de 8 000 participants a montré que ceux consommant deux sodas par jour développaient davantage une protéinurie, soit un taux anormalisé de protéines dans l’urine associée à un risque accru de maladie rénale terminale.
- Éviter les sodas régulièrement afin de limiter les risques rénaux et métaboliques.
- Préférez des alternatives non sucrées ou peu caloriques pour une hydratation durable.
Boissons énergisantes
Bourrées de sucre, de caféine et d’additifs, les boissons énergisantes stimulent excessivement les reins et se retrouvent dans la catégorie des produits à surveiller, surtout lorsqu’elles sont consommées fréquemment avec des aliments ultra-transformés. Leur teneur élevée en caféine, sucres ajoutés, phosphore et sodium peut favoriser une déshydratation et réduire le flux sanguin vers les reins.
- Réduire ou éviter leur consommation, notamment en cas d’hygiène de vie fragile ou de risque rénal.
- Privilégier des boissons non sucrées ou des alternatives naturelles pour rester hydraté.
Boissons pour les sportifs
Les boissons destinées aux sportifs promettent des électrolytes, mais beaucoup restent riches en sodium, sucre et colorants artificiels. Une consommation régulière peut fatiguer les reins en perturbant les niveaux de sodium, potassium, calcium et magnésium, perturbant ainsi leur fonction de filtrage et de régulation. Pour rester hydraté, l’eau plate est recommandée, sauf si l’effort dure plus de 75 minutes ou est extrêmement intense.
- Éviter l’usage systématique de ces boissons après chaque séance de sport.
- Préférez l’eau et adaptez l’hydratation à l’intensité et à la durée de l’effort.
Jus de fruits
Les jus peuvent être bénéfiques lorsqu’ils sont 100 % pur jus et apportent des nutriments essentiels, mais les versions industrielles contiennent souvent trop de sucre et d’additifs, ce qui peut être néfaste pour les reins. Pour les personnes sensibles, tous les jus de fruits peuvent représenter des risques en raison de leur teneur en potassium, pouvant dépasser 200 mg par portion.
- Privilégier les jus 100 % pur jus avec modération; limiter les portions, surtout en cas de fragilité rénale.
- Éviter les jus industriels riches en sucre et en additifs.
Alcool
L’alcool est généralement déconseillé pour de nombreuses raisons, notamment ses effets sur le foie, le sommeil et la santé cardiovasculaire. Il déshydrate l’organisme et pousse les reins à travailler davantage, ce qui peut aggraver une fonction rénale déjà fragilisée par une consommation régulière ou excessive.
- Limiter ou éviter l’alcool pour protéger les reins et l’organisme dans son ensemble.
Comment savoir si j’ai un problème rénal ?
La maladie rénale peut se révéler lors d’analyses sanguines ou urinaires, puis progresser avec des symptômes divers. On peut observer une perte de poids inexpliquée, une diminution de l’appétit, de l’essoufflement, de la fatigue, du sang dans les urines, des démangeaisons, des crampes, de l’insomnie ou des maux de tête. Un besoin accru d’uriner, surtout nocturne, et un gonflement des pieds, chevilles ou mains sont aussi possibles. Chez l’homme, une dysfonction érectile peut être un signe associé.
En France, on estime qu’entre 7 et 10 % de la population présente une atteinte rénale. Certaines personnes nécessiteront un traitement de suppléance (dialyse ou greffe) à un moment donné. En 2022, 10 975 patients ont débuté une suppléance, dont 434 par greffe préventive. Fin 2022, 93 084 patients étaient traités, dont 44,5 % porteurs d’un greffon rénal et 55,5 % en dialyse.