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Pourquoi l’œil vieillit ?
Plusieurs mécanismes naturels et communs à d’autres organes du corps interviennent dans le vieillissement oculaire. Le stress oxydatif agit sur les cellules de l’œil et se combine, avec le temps, à une diminution de leur capacité à se réparer. Avec l’âge, la structure même de l’œil se modifie et certains composants s’altèrent, ce qui peut favoriser l’apparition de maladies liées à l’âge. Parfois, une inflammation chronique vient aggraver ce processus.
La structure de l’œil se modifie
Le cristallin s’opacifie, se durcit et jaunit peu à peu. La macula s’altère aussi, ce qui entraîne une diminution de l’acuité visuelle. Le vitré peut se liquéfier et donner l’impression de voir des taches ou des “mouches volantes”.
On consulte en cas de problème
Si l’on remarque une vision moins nette de près ou de loin, une sensibilité accrue à l’éblouissement ou des difficultés lors de la conduite nocturne, cela peut être le signe d’un vieillissement oculaire et, surtout, d’un éventuel début de maladie liée à l’âge. Dans ce cas, il est préférable de consulter rapidement un professionnel de santé.
Vieillissement oculaire : comment cela se traduit-il physiquement ?
Le cristallin
Le cristallin est la partie de l’œil qui vieillit le plus rapidement. Il perd de sa souplesse, ce qui provoque la presbytie à partir d’environ 40 à 45 ans. Il jaunit aussi progressivement, modifiant la perception des couleurs et des contrastes. À mesure que l’âge avance, le cristallin peut s’opacifier et se durcir, conduisant à une cataracte.
La macula
La macula, zone centrale de la rétine, s’altère progressivement et entraîne une baisse de l’acuité visuelle. Lire, écrire, réaliser des gestes précis ou reconnaître des visages peut devenir plus difficile, et la vision nocturne peut se détériorer. Dans une minorité de cas, l’atteinte maculaire peut progresser et donner lieu à une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Le vitré
Le vitré, gel transparent remplissant l’arrière de l’œil, peut changer de structure et se détacher partiellement ou complètement de la rétine, provoquant l’impression de voir des mouches volantes chez certaines personnes.
La surface oculaire et le système lacrymal
La surface de l’œil et le système lacrymal se modifient : les larmes peuvent devenir moins abondantes et de moindre qualité, entraînant picotements, sensation de sable et paupières qui collent. Cela peut conduire à une sécheresse oculaire, souvent soulagée par des larmes artificielles en pharmacie.
Le nerf optique
Le nerf optique vieillit lui aussi. On compte environ un million de fibres à la naissance et leur nombre diminue légèrement au fil des années. Cette diminution peut, en présence d’autres facteurs, favoriser certaines pathologies comme le glaucome, nécessitant une surveillance adaptée.
Penser à la prévention : limiter les facteurs qui accélèrent le vieillissement oculaire
Les UV du soleil
Les rayons ultraviolets créent un stress oxydatif sur le cristallin, accélérant son vieillissement et augmentant le risque de cataracte précoce. Protéger les yeux avec des lunettes de soleil de qualité — idéalement avec une protection UV adaptée et un indice élevé — demeure une précaution efficace, notamment lors d’expositions intenses.
Le tabagisme
Le tabagisme entraîne un stress oxydatif et une inflammation chronique au niveau des cellules du cristallin et de la rétine, favorisant leur déclin et augmentant le risque de cataracte ou de DMLA. Il peut aussi favoriser une sécheresse oculaire.
Quid de la lumière bleue émise par les écrans et les LED ?
La lumière bleue est souvent évoquée comme nocive pour la rétine, mais les preuves chez l’homme restent limitées. Le cristallin et la cornée filtrent naturellement une grande partie de cette lumière, et la rétine est protégée par un filtre jaune naturel au centre de la macula. Les données actuelles ne démontrent pas d’effet toxique avéré sur la rétine dans des conditions normales d’exposition.
L’alimentation et le vieillissement oculaire
Si l’on ne peut pas empêcher le vieillissement oculaire, une alimentation riche en antioxydants et en oméga-3 peut contribuer à préserver la santé oculaire, notamment la rétine et le cristallin.
La lutéine et la zéaxanthine
Ces caroténoïdes présents dans les légumes à feuilles vertes améliorent aussi la perception des contrastes et les performances visuelles, avec des effets dépendant de la dose consommée. Idéalement, privilégier des légumes verts tels que chou frisé, brocoli, épinard, blette ou oseille, et viser une consommation régulière plusieurs fois par semaine.
La vitamine C
La vitamine C contribue au maintien des tissus oculaires et devrait être consommée dans les apports journaliers recommandés. Les principales sources comprennent les poivrons, les fruits rouges, les kiwis, les choux de Bruxelles, les agrumes et le chou frisé.
Le zinc
Le zinc participe au métabolisme des tissus oculaires. On le retrouve dans les fruits de mer, le bœuf et le veau, ainsi que dans les graines et les noix, qui complètent l’apport quotidien recommandé.
Les oméga-3
Les poissons gras constituent la principale source d’oméga-3, surtout le DHA, bénéfique pour l’œil. Il est recommandé d’en consommer régulièrement, idéalement une fois par semaine.
Compléments alimentaires et DMLA
Des données solides montrent que certaines supplémentations peuvent retarder l’apparition de la DMLA, mais elles ne permettent pas d’arrêter ou d inverser l’évolution d’autres pathologies oculaires ou le vieillissement naturel.
Pour qui et quand se tourner vers les compléments ?
Une supplémentation peut être envisagée à partir de 50–55 ans, surtout en présence d’antécédents familiaux de DMLA. Les dosages et les choix de compléments doivent être discutés avec un professionnel de santé.
Vitamines E et C et le zinc
Ce cocktail d’antioxydants peut ralentir la progression de la DMLA, mais à des doses probablement supérieures à celles obtenues par l’alimentation seule. Dosages typiques évoqués : vitamine E, zinc.
Le DHA
Des apports journaliers autour de 500 mg de DHA peuvent réduire presque de moitié le risque de développer la forme humide de la DMLA, mais ces quantités sont difficiles à atteindre par l’alimentation seule. Des repas réguliers avec des poissons gras sont recommandés, tout en restant compatible avec les recommandations générales de santé.
La lutéine et la zéaxanthine
Si l’apport en légumes à feuilles vertes est faible, une supplémentation peut être envisagée, par exemple 10 mg de lutéine et 2 mg de zéaxanthine.
Activité physique et santé oculaire
Bien qu’il n’existe pas d’études démontrant un effet préventif direct sur le vieillissement oculaire, une pratique régulière d’activité physique peut réduire le risque de développer une DMLA. L’initiation d’exercices oculaires spécifiques ou de yoga des yeux n’est pas nécessaire pour freiner le vieillissement, mais ces exercices peuvent améliorer la fatigue visuelle et le confort visuel chez certaines personnes.
Yoga des yeux et exercices d’orthoptie
Ces pratiques ne ralentissent pas le vieillissement oculaire lui-même, mais peuvent aider à diminuer la fatigue visuelle et à améliorer le confort lorsque les yeux sont sollicités longtemps. Elles ne remplacent pas une approche globale de prévention et de santé oculaire.
Santé oculaire : notre choix de produits
Pour les personnes atteintes de DMLA ou à risque d’en développer une, certains compléments contiennent au minimum des vitamines A et E, du zinc, du DHA, de la lutéine et de la zéaxanthine, qui jouent un rôle dans la santé oculaire.
- Vegan friendly : formule adaptée avec DHA issue de microalgues, compatible avec les régimes végétariens et véganes, disponible en pharmacie ou en boutique.
- Enrichi en resveratrol : compléments incluant un polyphénol antioxydant pour compléter la protection cellulaire, disponibles en pharmacie.