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Un premier épisode de transmission autochtone de dengue a été identifié en Auvergne-Rhône-Alpes, marquant un développement inquiétant dans la métropole française. En parallèle, Santé publique France (SPF) a signalé la circulation du chikungunya avec neuf foyers recensés dans le pays.
Épidémie de dengue et chikungunya
Selon le bilan hebdomadaire de SPF, le cas de dengue a été détecté avec des signes apparus le 1er juillet 2025. L’agence sanitaire a souligné le risque accru de transmission épidémique suite à cette découverte. Aucun autre cas de transmission autochtone n’a été enregistré en Europe en dehors de la France.
Foyers de chikungunya en métropole
Les neuf foyers de chikungunya sont localisés dans plusieurs régions, notamment Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que pour la première fois cette année, dans les régions Grand-Est et Nouvelle-Aquitaine. Les cas autochtones de chikungunya identifiés cette année sont les plus précoces jamais observés dans la saison d’activité du moustique.
Rôle du moustique tigre
Le moustique tigre, vecteur principal de ces virus, continue d’étendre sa présence en France, étant désormais implanté dans 81 départements, soit 84 % des départements métropolitains. Ce phénomène est accentué par le réchauffement climatique, qui favorise la circulation du moustique et, par conséquent, la transmission des maladies.
Statistiques sur les infections
Depuis début 2025, Santé publique France a enregistré 1 680 cas de chikungunya, 1 651 cas de dengue et 6 cas de Zika. Par rapport à l’année précédente, ces chiffres montrent une tendance à la hausse des cas importés de dengue et de chikungunya, ce qui pourrait avoir des conséquences sur l’épidémie en cours.