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Une explosion tragique liée à la fabrication de cannabis a coûté la vie à un garçon de sept ans à Newcastle, soulignant les risques extrêmes associés aux laboratoires clandestins de drogue domestiques.
Un drame dévastateur dans un quartier résidentiel
Le jeune Archie dormait paisiblement dans l’appartement familial lorsque l’explosion a dévasté leur logement situé au-dessus d’un laboratoire de fabrication de cannabis. La déflagration a non seulement détruit la rue, mais a aussi laissé plusieurs familles sans domicile, nécessitant une importante intervention des services d’urgence.
Un laboratoire dangereux de cannabis
Mark Galbraith, habitant de Rectory Road à Gateshead, a reconnu avoir provoqué cette explosion mortelle. Lors d’une audience le mois dernier, il a plaidé coupable de deux chefs d’homicide involontaire ainsi que de possession et de fourniture de cannabis.
Une enquête approfondie menée par la police de Northumbria a révélé que l’appartement utilisé par Galbraith et son complice, Laws, servait de laboratoire pour produire des concentrés de cannabis appelés « shatter » ou « butane honey oil ». Cette production s’effectuait à l’aide d’un procédé extrêmement risqué impliquant du gaz butane.
Transformation en produits comestibles
Le concentré de cannabis était ensuite utilisé pour fabriquer des produits comestibles, notamment des bonbons gélifiés au cannabis, appelés « gummies ». Ces produits, vendus illégalement, représentaient une part importante de l’activité illicite de Galbraith.
Les conséquences sur la victime et la famille
Archie partageait ce domicile avec ses parents, Katherine Errington et Robbie York, ainsi que son petit frère Finley. Sa mère a confié à la presse locale son sentiment d’impuissance face à ce drame : « En tant que parent et mère, on fait tout pour protéger ses enfants, mais cela m’a été arraché. Quand ils sont à la maison, c’est censé être l’endroit le plus sûr. »
Enquête et procès
Galbraith a eu la chance de survivre à l’explosion, bien que grièvement blessé. Il avait été arrêté en avril de l’année précédente suite à la découverte de drogues dans son véhicule. Lors d’une perquisition à son domicile, des moules destinés à fabriquer des bonbons au cannabis avaient été saisis.
Une analyse de son téléphone portable a également révélé une centaine de messages textuels liés à la vente de ces produits à base de cannabis.
Lors de l’audience au tribunal de première instance, la représentante du parquet Claire Armstrong a indiqué que l’explosion, survenue le 16 octobre, était due à une fuite de gaz butane utilisée pour le traitement des drogues. Elle a précisé que cent cartouches de butane avaient été retrouvées sur les lieux.
Les empreintes digitales de Galbraith ont été retrouvées sur des objets issus du laboratoire détruit. Son avocat, Michael Gibson, a souligné que son client travaillait dans le bâtiment jusqu’à ses 31 ans et qu’il avait été placé en coma artificiel pendant une semaine, suivi d’un mois d’hospitalisation. Ses brûlures l’ont laissé avec une mobilité réduite des bras et un état de santé fragile.
Alerte des autorités sur les dangers
Suite à sa déclaration de culpabilité, la police de Northumbria a mis en garde contre la fabrication clandestine de cannabis « shatter », qu’elle qualifie de très périlleuse. Les forces de l’ordre encouragent le public à signaler toute activité suspecte, notamment l’achat en grande quantité de cartouches de butane, de bouteilles de propane ou d’équipements en acier inoxydable inhabituels.