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Le combat d’Henri Sannier avec la polyradiculonévrite chronique
Pour l’ex-présentateur télé Henri Sannier, le calvaire commence en 2020, lorsqu’il est percuté par une voiture alors qu’il se balade en VTT. Contusions, hématomes… Le journaliste est alors bien mal en point, mais ça n’est pas tout. Il découvre qu’il est atteint d’une neuropathie.
“On m’a envoyé au CHU à Amiens, et les gens d’Amiens, qui font preuve de beaucoup d’humilité et de sagesse, m’ont ensuite envoyé à la Pitié Salpêtrière. Là-bas, on m’a diagnostiqué une polyradiculonévrite chronique. Généralement, je le note sur un petit papier car j’ai du mal à m’en souvenir,” explique-t-il à nos confrères de France 3.
Une maladie auto-immune chroniquement difficile à gérer
L’ex-présentateur raconte avoir alors été soigné pour cette maladie rare, à coups de plasmaphérèse, un processus qui consiste à prélever et remplacer le plasma sanguin. Hélas, ces procédures ne suffisent pas à soulager Henri Sannier. En effet, la polyradiculonévrite chronique est une maladie auto-immune chronique dont il est difficile d’arrêter l’évolution. Rapidement, Henri Sannier ne peut plus marcher.
“On a les pieds complètement gelés, très froids. Nos mains s’ankylosent. Ce n’est vraiment pas simple. Puis, il y a des pertes d’équilibre. Cela me marque beaucoup,” raconte-t-il à France 3.
Un récit de résilience
Le journaliste est alors contraint de s’installer au rez-de-chaussée de son domicile, dans un lit médicalisé, duquel il ne bouge pas, pas même pour prendre une douche. Un jour, un déclic le pousse à se lever et à marcher pour aller chercher un médicament. Dès lors, il n’a cessé de redoubler d’efforts pour retrouver la marche.
Pour partager son parcours, Henri Sannier a écrit un livre intitulé “Le jour où j’ai réappris à marcher”, paru le 5 février aux éditions du Rocher. Ce livre raconte ses années de lutte contre cette maladie.
Une maladie rare aux conséquences imprévisibles
Comme pour la sclérose en plaques, cette maladie rare, proche du syndrome de Guillain-Barré, se caractérise par une démyélinisation des neurones. Elle peut évoluer progressivement ou par poussées, et il est difficile d’en prédire l’évolution et les éventuelles rechutes. Bien que le pronostic de cette maladie soit généralement bon, “les patients peuvent présenter des symptômes résiduels qui réduisent leur qualité de vie,” prévient le site Orphanet.