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Risque lié aux antiparasitaires chez les chats
Avec l’arrivée des beaux jours, on cherche à protéger les animaux contre les tiques, les puces et les moustiques. Cependant, l’usage d’un antiparasitaire inadapté peut se révéler dangereux pour le chat. Des dizaines de chats présentent chaque année des effets indésirables graves, comme des convulsions, de l’agitation ou un coma, après l’utilisation d’un produit destiné à une autre espèce. Ces cas soulignent l’importance de choisir des traitements spécifiquement conçus pour les félins.
Animaux à risque et chiffres clés
En 2024, 82 chats ont été intoxiqués par des antiparasitaires inadaptés. Les symptômes les plus fréquents incluent des troubles neurologiques, tels que tremblements, ataxie et agitation; des troubles digestifs peuvent aussi apparaître et, dans certains cas, être mortels. La gravité des effets dépend notamment de la capacité de l’organisme du chat à éliminer certains composés du produit.
Les autres animaux ne sont pas épargnés. En 2024, 19 cas d’effets indésirables ont été déclarés chez d’autres espèces, dont trois chez les lapins, souvent liés à l’utilisation d’antiparasitaires à base de fipronil. Ces produits destinés aux chiens ou aux chats peuvent provoquer chez les lapins des troubles généraux, digestifs et neurologiques, pouvant parfois être mortels.
Formules concentrées et dangers
Les pipettes peuvent contenir des formules très concentrées. Il suffit de quelques gouttes sur la peau, ou que l’animal se lèche pour générer des effets graves. Pour éviter tout risque, il est essentiel d’utiliser des produits adaptés à l’espèce traitée et de suivre scrupuleusement les conseils du vétérinaire et les étiquettes.
Prévenir les intoxications
Pour éviter les désagréments, privilégier des produits adaptés à chaque espèce et à la taille de l’animal. Éviter de traiter chats et lapins avec des antiparasitaires destinés aux chiens, notamment ceux contenant de la perméthrine, toxique pour certaines espèces.
- Lire attentivement l’étiquette et demander conseil au vétérinaire en cas de doute.
- Utiliser uniquement des solutions antiparasitaires spécifiquement prévues pour l’espèce et le profil de l’animal.
- Éviter toute application domestique ou recettes maison non recommandées et respecter les modes d’emploi.
- Maintenir les animaux traités à distance des autres jusqu’au séchage complet du site d’application.
En cas d’exposition et que faire ?
En cas d’exposition accidentelle, même sans symptômes visibles, il faut laver l’animal à l’eau tiède avec du savon ou du liquide vaisselle. Si des complications apparaissent ensuite, contactez rapidement un vétérinaire. Dans les foyers où plusieurs animaux cohabitent, isolez les animaux traités jusqu’à ce que le site d’application soit sec afin de prévenir toute ingestion ou contact avec les produits.