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Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé un accord avec le laboratoire Pfizer visant à réduire le prix des médicaments fournis dans le cadre du programme Medicaid pour les Américains à faibles revenus. Selon cet accord, Pfizer vendra ses traitements existants aux patients de Medicaid au prix le plus bas pratiqué dans d’autres pays développés, et s’engage également à lancer ses nouveaux médicaments aux mêmes tarifs qu’à l’étranger. Cette mesure vise à réduire l’écart des prix des médicaments Pfizer États-Unis par rapport à d’autres nations riches.
Détails clés de l’accord
Le cœur de l’accord comprend plusieurs engagements précis de la part de Pfizer :
- Vendre les médicaments déjà commercialisés pour Medicaid au prix le plus bas offert dans d’autres pays développés.
- Lancer les nouveaux médicaments aux mêmes prix qu’ils auront dans d’autres pays à revenu élevé.
- Participer à une nouvelle plateforme en ligne prévue par l’administration, intitulée « TrumpRx », permettant aux consommateurs d’acheter directement auprès des fabricants.
- Offrir, via cette plateforme, des remises moyennes annoncées par Pfizer autour de 50 % sur de nombreux traitements.
Le gouvernement a signé l’accord mardi, et l’administration a indiqué que d’autres accords similaires avec d’autres laboratoires pharmaceutiques pourraient suivre dans les jours à venir.
Image illustrant la distribution pharmaceutique
Bouteilles de médicaments entreposées dans un entrepôt à Florence, New Jersey.
Calendrier et entrée en vigueur
Les responsables de l’administration ont précisé à l’Associated Press que les consommateurs ne devraient pas voir de baisse effective des prix liée à cet accord avant 2026. Les détails opérationnels, y compris la mise en place de la plateforme TrumpRx et les modalités précises des remises, restent à être publiés.
Ces délais soulignent que, bien que l’accord soit signé, la mise en œuvre et l’impact direct sur les factures des patients prendront du temps.
Investissements et production nationale
Outre la promesse de réduire les prix, Pfizer a accepté d’investir 70 milliards de dollars dans des installations de fabrication aux États-Unis. Le Bureau exécutif n’a pas publié de détails immédiats sur la répartition exacte de cet investissement.
Pfizer a déclaré que ces fonds seront consacrés à la recherche, au développement et à des projets d’infrastructure sur le territoire américain dans les prochaines années.
Cette annonce s’inscrit dans un contexte où l’administration Trump a menacé, le 25 septembre, d’imposer une taxe douanière de 100 % sur les importations de produits pharmaceutiques brevetés à compter du 1er octobre, à moins que les fabricants ne construisent des usines aux États-Unis.
Contexte du marché et enjeux
Des études montrent que les consommateurs américains paient plus de trois fois le prix des médicaments de marque que les patients dans d’autres pays riches. La question des prix pharmaceutiques est devenue un thème central des campagnes politiques et des discussions sur la réforme du système de santé.
Parmi les produits phares de Pfizer figurent :
- Le vaccin contre la COVID-19, Comirnaty.
- Le traitement antiviral Paxlovid.
- Plusieurs médicaments anticancéreux.
Conséquences possibles
Les impacts potentiels de l’accord pourraient inclure :
- Une réduction des dépenses pour le programme Medicaid et pour certains patients éligibles.
- Une pression accrue sur d’autres fabricants pour conclure des accords similaires.
- Des effets à long terme sur la localisation de la production pharmaceutique et sur la chaîne d’approvisionnement aux États-Unis.
Toutefois, le degré et la rapidité de ces changements dépendront des modalités précises, de la mise en œuvre de TrumpRx et des réponses des autres laboratoires pharmaceutiques.