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Un homme de 31 ans, en apparence en parfaite santé, réapprend à marcher et à parler après avoir subi une hémorragie cérébrale soudaine qui l’a plongé dans un coma de six jours.
Un accident cérébral soudain
Philip Masey, conseiller en prêts hypothécaires et passionné de golf, s’est effondré à son domicile à Kidderminster en février dernier. Sa mère, Charlotte Mannouris, l’a retrouvé inconscient quelques heures plus tard et a immédiatement appelé les secours.
Un scanner a révélé une hémorragie cérébrale importante nécessitant une opération d’urgence. Une partie du crâne de Philip a été retirée pour diminuer la pression sur son cerveau, et il a été placé dans un coma artificiel.
Sa mère a été avertie que son fils pourrait ne jamais retrouver la parole ni sa capacité à travailler.
Un réveil difficile et une réhabilitation progressive
Au bout de six jours, Philip s’est réveillé dans un état confus, incapable de former des phrases cohérentes ni de manger des aliments solides.
Ces dernières semaines, des progrès encourageants ont été constatés : il parvient désormais à prononcer quelques mots et, avec de l’aide, à faire quelques pas.
Philip récupère actuellement à domicile, entouré de sa mère et de ses proches.
Le combat pour la parole et la mobilité
À son réveil, Philip était nourri par sonde avant de passer progressivement à une alimentation molle, puis à une alimentation normale.
Concernant la parole, le mouvement et la cognition, le chemin reste long :
- Il peut prononcer des phrases simples telles que « oui, s’il vous plaît » ou « non, merci ».
- Ses autres tentatives de communication sont souvent confuses et difficiles à comprendre.
- Il peut effectuer quelques pas aidé, mais utilise un fauteuil roulant et a besoin d’assistance pour se tenir debout.
Charlotte Mannouris souligne que les chances d’une récupération complète sont minces. Bien que les médecins affirment qu’il pourra marcher, il est incertain qu’il retrouve sa forme physique d’avant l’accident.
Suivi médical et soutien familial
Le 21 mars, Philip a été transféré à l’hôpital communautaire d’Evesham pour quatre semaines de rééducation intensive, incluant physiothérapie et orthophonie.
Depuis le 18 avril, il poursuit sa convalescence à domicile, sous la surveillance pleine et entière de sa mère et de sa famille.
Charlotte insiste sur la nécessité d’un suivi thérapeutique intensif et prolongé, qui pourrait durer plusieurs années, afin d’optimiser les chances de récupération de son fils.
Un message d’espoir
Malgré cette épreuve, Charlotte invite chacun à vivre pleinement, car « on ne sait jamais comment la vie peut basculer en un instant ». Philip était un homme en bonne santé, sans excès, et cet événement imprévu aurait pu arriver à n’importe qui, sans signes avant-coureurs.