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Des chercheurs ont réussi à identifier des signes d’anomalies du greffon dès le 7e jour après la transplantation en analysant le sang des patients.
Un contexte de transplantation en France
Avec plus de 1300 transplantations pratiquées chaque année, le foie est le deuxième organe le plus greffé en France, après le rein. Malgré les traitements immunosuppresseurs, entre 10 et 20 % des patients souffrent d’un rejet du greffon ou d’autres complications. Déterminer l’origine de la défaillance et sa cause précise demeure un défi, nécessitant souvent des examens d’imagerie coûteux et invasifs, comme une biopsie hépatique.
Une avancée prometteuse
Après sept années de recherche, des scientifiques de l’Université de Georgetown, aux États-Unis, ont peut-être trouvé une alternative plus simple et rapide pour détecter le rejet de greffe hépatique. Ce test sanguin innovant permettrait de réaliser des analyses précoces et ciblées, offrant une méthode moins invasive pour les patients.
Les implications du rejet de greffe
Un foie transplanté peut subir des dommages à différents niveaux tissulaires, que ce soit dans son compartiment hépatocellulaire, biliaire, ou les deux. Le compartiment hépatocellulaire est constitué des hépatocytes, les cellules du foie responsables de la détoxification du sang et de la synthèse de diverses protéines.