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Le cholestérol joue un rôle fondamental dans le bon fonctionnement de notre organisme. Il participe notamment à la digestion, à la production de certaines hormones et à la synthèse de la vitamine D. Cependant, un excès de cholestérol peut entraîner des complications sérieuses, telles que l’athérosclérose, une maladie caractérisée par le rétrécissement progressif des artères en raison de dépôts graisseux appelés plaques. Cette obstruction impose un effort supplémentaire au cœur, augmentant ainsi le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral.
Si des facteurs comme l’âge ou l’hérédité influencent en partie le taux de cholestérol, nos choix alimentaires jouent un rôle tout aussi crucial. Selon une diététicienne américaine, le conseil principal pour protéger son cœur est clair : réduire sa consommation de viandes transformées.
Des pièges pour la santé cardiovasculaire
Hot-dogs, saucisses, charcuterie… ces produits sont bien connus pour leur forte teneur en graisses. Moins évident, même les options qui semblent plus saines, telles que le jambon, la dinde ou le rosbif en tranches, peuvent nuire à la santé cardiaque. Cela s’explique en grande partie par la présence de graisses saturées dans ces aliments.
Selon Carly Hart, diététicienne diplômée du Montana, « les viandes transformées sont généralement des morceaux plus gras et riches en graisses saturées. Les aliments riches en graisses saturées entraînent une augmentation du taux de mauvais cholestérol. »
Veronica Rouse, diététicienne diplômée et fondatrice de The Heart Dietitian, confirme : « Même les options qui paraissent plus légères, comme le bacon de dinde ou les charcuteries allégées, ne sont pas exemptes de graisses saturées. Elles sont simplement un peu moins grasses que les versions classiques, mais contribuent néanmoins à l’apport quotidien en graisses saturées. »
Un effet délétère sur le microbiome intestinal
Une alimentation trop riche en charcuterie peut également déséquilibrer le microbiome intestinal, cet écosystème bactérien complexe logé dans nos intestins. Or, un microbiote diversifié est essentiel pour la santé : il aide à réguler l’absorption et l’élimination du cholestérol, tout en réduisant l’inflammation chronique, un facteur aggravant des maladies cardiovasculaires.
Un autre facteur préoccupant est la teneur élevée en sodium des viandes transformées. Ces produits sont souvent beaucoup plus salés que leurs équivalents non transformés, ce qui n’est pas négligeable. Carly Hart alerte : « Une alimentation riche en sodium peut augmenter le risque d’hypertension artérielle, obligeant ainsi le cœur à travailler davantage. » Même si le sel n’augmente pas directement le taux de cholestérol, il nuit à la santé globale du système cardiovasculaire.
Privilégiez le poulet grillé et les poissons gras
Pour agir de manière efficace mais douce, il est recommandé de revoir la composition de vos repas et d’opter pour des sources de protéines plus saines.
- Réduisez la consommation de viandes transformées, même celles qui semblent plus légères comme les tranches de dinde.
- Privilégiez les viandes non transformées telles que le poulet grillé.
- Intégrez davantage de poissons gras, riches en acides gras oméga-3, qui modèrent l’inflammation et favorisent un bon équilibre lipidique.
- Consommez des protéines végétales comme les légumineuses, le tofu ou les pois chiches.
Les professionnels de santé recommandent aussi d’augmenter les apports en fibres grâce aux fruits, légumes et céréales complètes. En effet, « les fibres se lient aux molécules de cholestérol pour empêcher leur absorption dans la circulation sanguine », explique Carly Hart.
Enfin, les « bons gras » tels que les oméga-3 se retrouvent dans le saumon, les noix, les graines de lin ou encore l’avocat, contribuant à la santé cardiovasculaire.