Table of Contents
OpenAI s’apprête à révéler GPT-5, un modèle d’intelligence artificielle qui pourrait redéfinir la superintelligence. Alors que Meta attire des talents de l’IA avec des investissements massifs, Sam Altman, le PDG d’OpenAI, partage son sentiment d’être dépassé par les avancées de cette nouvelle génération d’IA. Voici ce que nous savons en amont de son lancement, prévu pour août selon différentes sources américaines.
Un modèle plus simple
OpenAI a récemment développé plusieurs variantes de ses modèles, dont GPT-4o, o3, et d’autres, chacun optimisé pour des usages spécifiques comme le raisonnement avancé ou la programmation. Altman a promis que GPT-5 intégrerait de nombreuses technologies existantes, permettant au modèle de choisir les capacités nécessaires pour répondre à une requête en fonction du contexte. Ainsi, même les utilisateurs de version gratuite de ChatGPT pourraient bénéficier de fonctionnalités avancées, bien que le nombre de requêtes soit limité.
Un modèle plus rapide
Actuellement, les modèles d’OpenAI nécessitent souvent une à deux secondes pour les requêtes simples et jusqu’à une minute pour des raisonnements complexes. Altman garantit que GPT-5 sera significativement plus rapide, mais il reste flou sur les détails techniques et sur la puissance de calcul requise. Les implications en matière de consommation d’énergie et d’impact environnemental demeurent également incertaines.
Un modèle plus intelligent
Sam Altman a partagé une expérience personnelle où une question complexe posée par e-mail a trouvé une réponse parfaite grâce à GPT-5, un moment qui l’a fait réfléchir sur son propre rôle face à l’intelligence artificielle. Bien qu’il n’ait pas évoqué un « moment AGI », la perspective d’une IA surpassant les capacités humaines est en discussion. Des retours indiquent que GPT-5 sera plus compétent dans le domaine de la programmation, une capacité dans laquelle OpenAI a pris du retard par rapport à ses concurrents comme Anthropic et Google DeepMind.
Un impact plus inquiétant
Altman souligne que la course à la superintelligence évolue rapidement, la comparant aux premiers jours du Projet Manhattan. Le développement de l’IA remet en question le marché de l’emploi, menaçant des professions variées, des traducteurs aux journalistes. Bien que des bénéfices soient anticipés, des risques tangibles existent. Altman appelle à une régulation adaptée afin de protéger la confidentialité des utilisateurs, qui confient des informations personnelles à des IA capables de jouer des rôles variés dans leur vie.
Il s’inquiète également des effets sur la santé mentale, notant que l’IA peut exacerber des problèmes psychologiques chez les utilisateurs vulnérables. Ce défi rappelle l’impact potentiellement dramatique des nouvelles technologies, et Altman espère que des solutions seront rapidement mises en place pour limiter ces effets.