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Symptômes d’une pollution hors de contrôle, les billes de plastique issues du pétrole envahissent notre environnement. Ce mardi 5 août à Genève, 175 pays se réunissent pour négocier un accord visant à réduire la production plastique.
Les larmes de sirène : une menace pour la faune marine
Ne vous fiez pas à leur nom, qui semble tout droit sorti de la mythologie grecque. Les «larmes de sirène» ne sont en réalité que de vulgaires granulés de plastique industriels. En se déversant par millions dans la mer, ces billes étouffent et tuent une partie de la faune sous-marine, se dispersent sur les plages et polluent les fleuves et les rivières.
Production et transport des billes de plastique
Ces granulés, produits par les géants de la pétrochimie, notamment l’américain ExxonMobil et le français TotalEnergies, sont transportés à travers le monde par conteneurs à destination des fabricants d’objets en plastique. On les trouve donc à divers endroits, des sites de production aux plages où ils finissent souvent par se retrouver, aggravant ainsi la pollution plastique.
Les enjeux de la négociation à Genève
La réunion des 175 pays à Genève est cruciale pour établir un cadre international visant à réduire la production plastique. Cette initiative répond à l’urgence de la situation, à une époque où la pollution plastique devient une menace de plus en plus pressante pour les écosystèmes marins et terrestres.