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Des messages anti-police ont été projetés sur la façade d’un bâtiment lors de la Fête des Lumières à Lyon, samedi soir, une action revendiquée par les Soulèvements de la Terre qui a suscité des réactions vives dans la ville. L’opération, visible pendant quelques minutes, a été associée à un contexte festif et culturel. Les autorités ont rappelé l’importance de maintenir la sécurité pendant l’événement. Des incidents violents ailleurs dans la région ont aussi été signalés, notamment deux décès dans des rixes à Grenoble et Échirolles, ce qui renforce le volet sécuritaire du débat.

À Lyon, projection de messages anti-police pendant la Fête des Lumières
Les messages anti-police projetés sur la façade du musée des Beaux-Arts de Lyon ont duré quelques minutes pendant la Fête des Lumières, selon plusieurs témoins et médias locaux. Cette action, attribuée aux Soulèvements de la Terre, a immédiatement suscité des réactions politiques et médiatiques dans la ville. Les autorités ont rappelé que les festivités doivent se dérouler dans le cadre du respect des personnes et des biens. Cette édition est marquée par un contexte national d’interrogations sur les formes d’action des mouvements contestataires pendant les périodes festives.
Huit messages très violents […] qui appellent à la haine détaille la préfète Fabienne Buccio après la projection de messages à Lyon. La préfète du Rhône dénonce une action «d’extrême gauche» et annonce saisir la justice après la projection de messages anti police à Lyon. «On peut estimer que ce n’est pas le lieu» et «Je ne vais pas les condamner», déclare Éric Coquerel (LFI).
Réactions et revendications
Plusieurs élus ont réagi et l’opération a été suivie avec un regard sur les complicités et les responsabilités. Invité sur le plateau de La Grande interview Europe 1, Thibault de Montbrial a estimé qu’il existe des complicités car n’importe qui ne peut pas venir avec son petit rétroprojecteur, en pleine fête des Lumières à Lyon et projeter des slogans de cette nature sur un immeuble.
Samuel Mecklenburg, adjoint au maire du 4e arrondissement, a publié une story sur Instagram qui mettait en évidence le caractère redoutablement efficace de cette effraction lumineuse. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a condamné ces propos violents envers les forces de l’ordre, même si d’autres voix politiques ont pris position différemment.
Complicité et enquêtes en cours
Selon les observateurs et les acteurs civiques, l’initiative pose des questions sur les liens possibles entre actions locales et soutiens nationaux, et sur la manière dont les organisateurs pourraient être impliqués dans des complicités sur les lieux. L’opération a été revendiquée par Les Soulèvements de la Terre et a donné lieu à des analyses par des figures médiatiques, ce qui illustre les divisions autour de ces actes lors d’un rendez-vous populaire.
«Outre le rejet sans concession du projet politique néo-fasciste du RN, ces messages interrogent le fossé béant entre une police municipale garante du soin de proximité et une police nationale dont la doctrine l’enferme dans une violence systémique scientifiquement avérée», poursuivait Samuel Mecklenburg.