Table of Contents
Frais fiscaux : la rentrée va plomber les budgets des Français
De nombreux Français sont susceptibles de connaître des difficultés financières durant les mois de septembre et octobre, en raison de certaines mesures mises en place par l’administration fiscale.
La rentrée, synonyme de dépenses
La période de rentrée est souvent marquée par des budgets serrés, tant pour les familles que pour les retraités. En effet, elle succède aux différentes dépenses engendrées par les vacances d’été et précède une série de prélèvements fiscaux qui toucheront des millions de ménages, risquant de les plonger dans des difficultés financières.
Les charges additionnelles des foyers français
Septembre annonce traditionnellement une série de dépenses importantes. Les parents doivent penser aux fournitures scolaires pour leurs enfants, mais cette période est également celle des nombreux frais d’inscription : école, université, activités sportives, cours de musique, etc. Ces charges viennent s’ajouter aux frais fiscaux, ce qui risque de conduire plusieurs contribuables à une situation budgétaire précaire.
Le premier prélèvement fiscal pour 10 millions de Français
Une mesure fiscale concerne près de 10 millions de Français redevables de l’impôt sur le revenu pour 2024. Ceux dont le prélèvement à la source a été insuffisant recevront un avis d’imposition cet été, signalant un montant supplémentaire à régler. Les contribuables concernés verront un prélèvement direct effectué par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) sur leur compte bancaire le 26 septembre 2024. Si le montant dû est inférieur à 300 €, il y aura un unique prélèvement. Pour ceux dont la somme dépasse ce montant, des prélèvements échelonnés ont été prévus, avec des échéances en septembre, octobre, novembre et décembre.
Augmentation de la taxe foncière
Une autre annonce fiscale concerne les propriétaires assujettis à la taxe foncière. Les services des impôts expédient actuellement les avis d’imposition, et la nouvelle est plutôt mauvaise : le montant à verser augmente par rapport à l’année précédente. Les valeurs locatives cadastrales, qui servent de base pour le calcul de cette taxe, ont été revalorisées de 3,9 % cette année. Dans de nombreuses communes, la hausse est même plus prononcée avec des augmentations à deux chiffres, comme à Nice (+ 19 %), Villeurbanne (+ 10 %), Annecy (+ 14 %), Nancy (+ 14 %) et Saint-Etienne (+ 15 %). Les contribuables non mensualisés devront s’acquitter de cette somme à la mi-octobre.
Un automne financièrement compliqué
Le début d’automne s’annonce donc particulièrement difficile pour le budget de nombreux ménages français. Les prévisions pour l’année prochaine ne laissent pas entrevoir d’amélioration, avec un projet de loi de finances qui pourrait entraîner de nouvelles hausses d’impôts à l’horizon.