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Créer une entreprise en France semble abordable, avec un coût de seulement 206,86 euros pour établir une SARL. Cependant, une étude de la néobanque bunq révèle que la fiscalité française complique rapidement la gestion quotidienne et augmente considérablement les coûts pour les entrepreneurs.
Un coût d’entrée compétitif
Le coût de création d’une entreprise en France est bien inférieur à celui d’autres pays européens. Par exemple, en Italie, le montant nécessaire pour créer une entreprise dépasse les 1.500 euros, tandis qu’en Allemagne, un capital minimum de 25.000 euros est requis. Ainsi, la France se positionne comme une destination attrayante pour les créateurs d’entreprise.
Les défis fiscaux
Cependant, cet avantage initial est rapidement éclipsé par un système fiscal complexe. L’impôt sur les sociétés en France est fixé à 25 %, un taux supérieur à celui de l’Allemagne qui s’élève à 15 %. De plus, les entrepreneurs doivent souvent recourir à des conseillers juridiques et fiscaux, dont les honoraires sont très élevés. En moyenne, les frais pour 15 heures d’accompagnement s’élèvent à environ 3.300 euros en France, comparativement à 1.800 euros en Italie et seulement 900 euros en Allemagne.
Une bureaucratie pesante
Au-delà des coûts, l’environnement réglementaire français est perçu comme instable, avec une lourdeur administrative souvent critiquée. Les organisations patronales et les chambres de commerce font pression depuis longtemps pour une simplification des démarches, mais les promesses politiques n’ont pas encore été concrétisées.
Un parcours semé d’embûches
Bien que la France offre un accès facile à la création d’entreprise, les entrepreneurs se retrouvent rapidement confrontés à un parcours d’obstacles en matière de fiscalité et d’administration. Cette situation paradoxale pourrait nuire à l’attractivité du pays à long terme, surtout face à des concurrents européens plus abordables.