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L’impopularité de François Bayrou, Premier ministre de la France, ne cesse de croître, atteignant des niveaux alarmants selon un récent sondage Ipsos pour *La Tribune dimanche*. Quatre mois après sa nomination, 67 % des Français expriment un jugement défavorable sur son action, une hausse de trois points par rapport au mois précédent.
Une chute préoccupante de la popularité
Le baromètre mensuel, réalisé du 9 au 10 avril, révèle que seulement 24 % des Français perçoivent positivement les actions de François Bayrou, représentant une baisse d’un point par rapport au mois dernier. Ce constat est particulièrement notable chez les sympathisants des partis Renaissance, MoDem et Horizons, où sa popularité a chuté de 12 points, atteignant désormais 53 % d’opinions favorables.
Des prises de position controversées
Les récentes déclarations du Premier ministre, notamment sur l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité de Marine Le Pen, qu’il a qualifiée de « troublante », ainsi que ses commentaires sur l’affaire Bétharram, ont suscité de vives interrogations. Ces éléments semblent alimenter le sentiment de déconnexion entre le gouvernement et les préoccupations des citoyens.
Comparaison avec d’autres figures politiques
Dans le paysage politique actuel, Emmanuel Macron maintient un niveau de popularité relativement stable avec 26 % d’opinions favorables, bien que 70 % des Français jugent défavorablement son action. Dans le gouvernement, les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, se démarquent avec 33 % d’opinions favorables, tandis que Rachida Dati, ministre de la Culture, se retrouve loin derrière avec seulement 16 %.
Les ambitions politiques des successeurs
Ce mois-ci, les baromètres des potentiels successeurs d’Emmanuel Macron placent Jordan Bardella et Marine Le Pen en tête, avec respectivement 34 % et 33 % de popularité. Édouard Philippe, ancien Premier ministre, suit avec 31 %, tandis que Bruno Retailleau recule à 27 %.
Cette enquête IPSOS/CESI École d’ingénieurs a été menée sur internet auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.