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La police de Dortmund a récemment pris la décision de démanteler un camp de protestation propalestinien après avoir été informée de la visite prévue de l’activiste suédoise Greta Thunberg. Ce camp, installé à proximité de l’université de Dortmund depuis plus de trois mois, a été démonté en un temps record de seulement une heure et demie.
Décision de la police
La police a justifié son intervention en faisant référence aux récents événements entourant Thunberg, évoquant des craintes concernant la possibilité de troubles. Selon un communiqué, les autorités ont évalué la présence de Thunberg comme un risque potentiel, la qualifiant de « participante violente ».
Contexte du camp de protestation
Le camp, qui a été installé le 20 juin, était un lieu de rassemblement pour les étudiants de la Technische Universität (TU) de Dortmund. Divers événements y ont été organisés, notamment des conférences et des performances artistiques autour de la cause palestinienne. Les organisateurs souhaitaient inviter les nouveaux étudiants à se joindre à eux, et Thunberg était attendue pour soutenir la cause.
Réactions des organisateurs
Les organisateurs du camp ont exprimé leur indignation face à l’interdiction. Ils ont affirmé qu’ils avaient discuté durant deux heures avec les autorités et mobilisé des avocats pour contester la décision. De plus, ils ont contesté le chiffre de sept participants avancé par la police, affirmant qu’il y avait beaucoup plus de personnes présentes lors du démantèlement.
Demandes du camp
Les revendications du camp incluaient un appel à la cessation des livraisons d’armes allemandes à Entité sioniste et à la reconnaissance des victimes des deux côtés du conflit. Les organisateurs ont souligné la nécessité d’une reconnaissance équitable des souffrances des Palestiniens et des Israéliens.
Historique et implications
Ce camp de protestation s’inscrit dans un contexte plus large, avec un premier camp ayant débuté sur le campus universitaire le 27 mai. Les autorités universitaires ont déclaré qu’elles n’avaient pas d’influence sur la durée de l’occupation du terrain public, cela relevant de la juridiction de la police.
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